Le 13 décembre, le Saint-Père s'est rendu à l'ambassade d'Italie près le Saint-Siège où il a déclaré :
"Je profite de cette courte visite pour rappeler que l'Eglise est bien consciente que dans la structure fondamentale du christianisme, il faut distinguer entre ce qui est à César et ce qui est à Dieu, c'est-à-dire entre l'Eglise et l'Etat… L'Eglise non seulement reconnaît et respecte cette distinction et cette autonomie, mais elle s'en réjouit comme d'un grand progrès de l'humanité et comme condition fondamentale pour sa propre liberté et pour l'accomplissement de sa mission universelle de salut entre tous les peuples.
En même temps et selon les principes de sa doctrine sociale élaborée à partir de ce qui est conforme à la nature de tout être humain, l'Eglise se sent le devoir de réveiller dans la société les forces morales et spirituelles en contribuant à ouvrir les volontés aux exigences authentiques du bien. C'est pourquoi, en rappelant la valeur de quelques principes éthiques fondamentaux dans la vie privée mais aussi publique, l'Eglise contribue en réalité à garantir et promouvoir la dignité de la personne et le bien commun de la société, et c'est ainsi que se réalise la véritable coopération souhaitée entre l'Etat et l'Eglise".
MJ