La Cour européenne des droits de l’Homme a décidé d’allouer 12000 euros à un ancien membre d’Action directe, Max Frérot, qui purge une peine de réclusion criminelle à perpétuité. L’instance judiciaire a conclu à l’unanimité à la violation de plusieurs articles de la Convention européenne des droits de l’Homme, notamment ceux concernant l’interdiction des traitements dégradants et le droit à un procès équitable dans un délai raisonnable.
Né en 1956, l’ancien artificier du mouvement terroriste d’extrême gauche est actuellement détenu à la maison centrale de Lannemezan. Il se plaignait d’avoir subi des fouilles intégrales jugées, selon lui, inhumaines et dégradantes. Il dénonçait également une violation de son droit au respect de la correspondance ainsi que la durée de la procédure administrative qu’il avait engagée.
MJ