Lors d’une conférence de presse à l’occasion de la session annuelle du Parlement chinois, le ministre chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing, interrogé sur la récente nomination comme cardinal de l’archevêque de Hong Kong Joseph Zen Ze-kiun, connu pour ses critiques sur la situation religieuse en Chine, a osé déclarer :
"Nous espérons que le Vatican ne s’ingérera pas dans les affaires intérieures chinoises de quelque manière que ce soit".
Or, c’est bien de l’inverse qu’il sagit ! Car l’Eglise officielle chinoise est contrôlée par le Parti communiste chinois, qui lui interdit de reconnaître l’autorité pontificale. M. Li a également souhaité que le Vatican rompe ses liens diplomatiques avec Taïwan, une des raisons pour laquelle la Chine et le Saint-Siège n’entretiennent plus de relations depuis 1951. Il faudrait surtout que la Chine cesse ses persécutions.