Alors que les médias se complaisent à expliquer de manière erronée les motivations des électeurs qui ont voté non, Polémia fait une analyse intéressante et montre une certaine cohérence qui dépasse les clivages politiques.
Non à un monde sans frontière : "ce qui a été rejeté, ce n’est pas l’Europe, c’est l’Europe sans frontière voulue par les élites bruxelloises."
Non à un monde de "sachant" : "ceux qui « savent » votaient « oui » avec des arguments rationnels (…) les Français n’ont pas suivi les consignes que leur donnaient les grands médias : les échanges sur Internet ont sans doute joué un rôle très important dans ce phénomène." (le Salon Beige s’en réjouit !)
Non à un monde lointain : "les Français savent qu’ils ont plus de poids auprès de leur maire que de leur député, plus de poids auprès de leur député national qu’auprès de leur député européen. Ils ont compris que déplacer le pouvoir vers le haut, c’était l’éloigner de leurs préoccupations. C’était le voir obéir à d’autres logiques que la leur. C’est aussi cela qui a été rejeté."