Le "bébé médicament" est désormais légal en Angleterre. Cette méthode consiste à sélectionner un embryon et à le faire naître dans le but de prélever sur lui des cellules nécessaires à soigner un frère ou une soeur atteint d’une maladie grave.
En clair, le bébé en bonne santé va devoir subir des interventions chirurgicales. Ce bébé n’est pas éspéré ou aimé pour lui-même, mais pour un autre. L’enfant à naître est considéré comme un magasin de pièces détachées, un stock de matières premières.
"Quis ut Deus?" ("Qui est comme Dieu?").
Cette décision est gravissime puisqu’elle nie la présence de l’âme, cette union à Dieu, la réalité de l’unicité de chaque personne aimée de manière propre par Dieu, l’intervention de Dieu dans ses dons que sont la vie et la santé que chacun doit faire fructifier et dont personne d’autre ne doit disposer. En jouant avec les origines de la vie, l’homme cherchait à se substituer à Dieu. Aujourd’hui, il cherche à se substituer à Dieu et à la liberté de la personne, en utilisant à sa place les dons faits par Dieu dans une vocation particulière.
Rappelons-nous les paroles de Benoît XVI pas plus tard que dimanche dernier : "Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu, chacun de nous est aimé, chacun de nous est nécessaire".
Jean-Paul II, jusque dans ses derniers instants, nous a donné une autre image de la Vie, de la maladie, du sens de la souffrance et l’Eglise nous a toujours enseigné que chaque être devait être aimé pour lui-même.
"Nul ne peut servir deux maîtres".