Le pape, qui visitait à Rome l’université pontificale grégorienne, dirigée par les jésuites, a déclaré que
"on ne peut pas faire abstraction de la confrontation avec les autres religions, qui se révèle constructive seulement si on évite toute ambiguïté qui tend à affaiblir le contenu essentiel de la foi chrétienne dans le Christ unique Sauveur de tous les hommes et dans l’Eglise sacrement nécessaire de salut pour l’humanité".
Voilà un démenti cinglant au malheureux Tincq qui a osé affirmer dans Le Monde de demain que le "pape a pris un gros risque : celui de faire passer le souci de la réconciliation et de l’unité avant celui de la clarté doctrinale". Le Pape a également estimé -contre les laïcistes- qu’une société privée de toute référence à Dieu est privée des valeurs éthiques qui permettent aux hommes de vivre ensemble, selon la formule consacrée :
"Sans référence à Dieu, l’homme ne peut répondre aux questions fondamentales qui l’agitent sur le sens de son existence, et il n’est pas possible d’insuffler à la société les valeurs éthiques garantissant une vie en commun digne de l’homme".
Christus Regnat
Voila qui remet un certain nombre de pendules à l’heure !…
Je ne sais plus qui a dit : “Jamais conversion ne s’est faite sur proposition d’un minimum”! C’est donc notre Foi pleine, entière, sans concession aux dérives modernes qui doit être proposée, avec ses exigences, toutes ses exigences. Merci au Pape de le proclamer… enfin! On l’attendait depuis longtemps!