Fin de l’analyse de Sophie de Ravinel dans Le Figaro :
"Benoît XVI va donc devoir relever un double défi : rassurer les musulmans et renouer avec ses frères d’Orient. Pour cela, il reprendra sans doute à son compte des propos tenus en 2005 par Grégoire III Laham. Le patriarche melkite [Syrien longtemps en charge des grecs-catholiques à Jérusalem] déclarait que
"la force du fondamentalisme se trouve dans la faiblesse de ce que l’on appelle l’Occident chrétien. Le fondamentalisme […] est une maladie qui se déclenche et s’enracine dans le vide de la modernité occidentale pour laquelle le christianisme n’est qu’une couverture idéologique. Si l’islam avait vraiment en face de lui une chrétienté réelle, accueillante, limpide, forte, capable de témoigner, si l’Occident était vraiment animé par la force spirituelle chrétienne, le rapport avec l’islam serait une interaction, un dialogue, une coexistence loyale."
pierre
En parlant de faiblesse du christianisme, je pense à cette citation de Pie X :
“tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens”
david
A pierre, rien dans la mollesse les musulmans ?
free
Le pire est que c’est vrai.
pierre
à David
Oui, on peut renvoyer cela à la mollesse des musulmans.
J’aimerais vraiment les voir défiler dans les rues pour condamner des attentats d’islamistes ou d’actions violentes dans les banlieues.