Elle était censée être "isolée" après la victoire du "non" : c’est le contraire qui se passe. La France retrouve de vieux amis, au Royaume-Uni, mais aussi aux Etats-Unis. Sur le site de la National Review, l’éditorialiste (très catho) Kathryn Jean Lopez propose à la droite américaine, hélas saisie de francophobie ces dernières années, de faire "une trêve" avec notre pays.
Avec le récent rejet français de l’odieuse "consitution" de l’Union européenne, je propose une idée anticonformiste : l’heure d’une trêve est venue.
Non, pas une trêve avec le gouvernement de "singes capitulards mangeurs de fromage" qui a défendu l’imbroglio bureaucratique bruxellois de centralisation mal inspirée. Avec le peuple français : nous ne devons pas confondre les deux.
(…) Quand nous, les Américains, faisons des plaisanteries sur les "grenouilles" (et, soyons francs, certains d’entre nous n’y résistent pas), c’est à Chirac et compagnie que nous pensons, entre deux gorgées d’Evian. (…)
Alors, recommencez à boire du Dom Pérignon, goutez de temps en temps autre d’autres fromages que ceux du Wisconsin, et soutenez les Français n’appartenant pas à la caste dominante. (…)
L’article se conclut par une proposition aux "amis Français" : devenir le 51ème état des Etats-Unis. Ce qui est fort aimable mais mérite la même réponse que celle donnée au Traité constitutionnel…