Dans le Figaro, on trouve une défense de la recherche sur les cellules souches non embryonnaires :
"«La recherche sur les cellules souches somatiques mérite l’approbation et l’encouragement quand se conjuguent heureusement ensemble le savoir scientifique, la technologie la plus avancée et l’éthique qui postule le respect de l’être humain à chaque stade de son existence», a déclaré samedi dernier Benoît XVI dans sa résidence de Castel Gandolfo en recevant, malgré la polémique sur l’islam, les 260 participants au congrès international sur les cellules souches organisé au Vatican par l’Académie pontificale pour la vie, la Fédération internationale des associations médicales catholiques et la Fondation Jérôme Lejeune. Le Pape a en revanche condamné le prélèvement de cellules souches embryonnaires qui mène à «la destruction de la vie humaine» et pour lequel «il ne peut y avoir ni compromis ni tergiversations».
La recherche sur l’embryon est inacceptable puisque criminelle. Le congrès au Vatican s’est entièrement focalisé sur les recherches avec des cellules souches non embryonnaires, recherche qui est la plus avancée. Le professeur Gian Luigi Gigli, neurologue, président du congrès, a affirmé :
"Il ne faut pas donner de faux espoirs aux gens. C’est trop simpliste de dire que l’on va soigner avec des cellules embryonnaires qui soulèvent beaucoup de problèmes, comme l’instabilité de l’ADN, ou encore l’absence de compatibilité avec le receveur."
Le Pr Strauer (université de Düsseldorf, Allemagne) a fait un point très complet sur des résultats obtenus avec des cellules souches de la moelle osseuse, chez des malades souffrant de troubles cardiaques. Ces cellules transformées, injectées dans les artères coronaires chez des patients frappés d’infarctus ont permis une amélioration des fonctions cardiaques, avec un recul de trois ans.