Suite à ce message, un lecteur réagit afin de lever une ambiguïté, demandant qu’il faut "préciser que le Saint Père propose le terme de ‘souffrance’ […] en tant que règle de vie spirituelle. […] Il ne s’agit bien évidemment pas de comprendre ‘souffrance’ comme un supplice ou un mal être".
Evidemment, l’Eglise catholique ne demande pas à ses fidèles d’être sadomasochistes. La souffrance fait partie de la vie et vouloir vivre sans est une utopie. Les grandes fraternités socialiste, mondialiste voire européiste ne sont que leurres. Le Christ, à sa suite, nous propose d’accepter la souffrance et de l’offrir, pour le salut des âmes. Là encore, un certain embourgeoisement des catholiques (la fameuse tiédeur vomit par le Christ) est à éviter.
Voici l’extrait d’un texte sur la souffrance chrétienne :
"La souffrance est envoyée par Dieu pour nous rapprocher de Lui. Ensuite, elle nous émonde pour porter plus de fruits et augmenter notre gloire future. L’Eglise le dit par la voix du prêtre dans l’absolution des péchés confessés : "Que tout ce que vous ferez de bien ou supporterez de pénible, soit appliqué à la rémission de vos péchés, à l’augmentation de la grâce et à la récompense de la vie éternelle". La souffrance unie à Dieu par la confession et, offerte, fait entrer dans le sanctuaire où Dieu exauce les prières. L’offrir, est une participation à la sanctification de toute l’Église. Ainsi le malade immobilisé, qui ne peut apparemment rien faire, devient un des membres les plus actifs de l’Église par la communion des saints. On pourrait dire que l’espérance et la souffrance croissent l’une par l’autre."