L’actualité de ce milieu d’été se faisant moins dense (mais pas moins dramatique, hélas), le moment peut être bien choisi de lire, si vous ne l’avez encore fait, la très bonne brochure de 62 pages mise en ligne en juin par Polémia. On peut la télécharger (pdf) ou la commander brochée pour 15 euros.
On croit tout connaître du sujet, puisqu’on subit quotidiennement cette tyrannie, mais la synthèse que propose Polémia brille par sa lucidité et sa clarté méthodique. Extrait, sur la manière dont les médias sélectionnent la classe politique de niveau national :
[L]’accès aux médias obéit à des règles manichéennes :
– tout discours politiquement incorrect est occulté tant qu’il reste exprimé dans des termes modérés ; il ne peut émerger à la connaissance publique que s’il apparaît suffisamment choquant pour permettre la diabolisation de son auteur ; celui-ci est alors jugé au mieux maladroit, au pire indigne, et se trouve condamné à l’anéantissement politique ou à la marginalisation ;
– a contrario, tout discours hyper-politiquement correct et flattant les intérêts ou l’idéologie de tel ou tel groupe minoritaire est susceptible de permettre la promotion d’un homme ou d’une femme politique : ainsi c’est en prenant position pour le PACS ou l’ « homoparentalité », contre la majorité de son camp d’origine mais dans un sens favorable à des minorités actives sinon activistes, que Roselyne Bachelot s’est construit une image politique nationale ;
– entre ces deux positions (zèle politiquement correct ou délit d’insolence), les parlementaires de base, dans leur immense majorité, n’existent pas politiquement sur le plan national et s’investissent le mieux qu’ils peuvent dans la vie locale.
A ne pas manquer : le chapitre sur les actions concrètes qui peuvent être menées sur Internet.
Anonyme
On ne parle plus de vérité universelle, mais de sensibilité individuelle, que l’on “respecte profondément”(sic).
Les médias sont des vendeurs de produits sensibles, consommables et dégradables, à usage unique ,comme les seringues.
Si vous voulez de la Vérité solide, lisez Saint Thomas d’Aquin.Une page de la Somme contre les paîens (Gentils)nous en apprend plus que tous les médias réunis…même sur l’actualité, car elle apprend à bien juger.