Lu ici :
"La relance n’a pas eu le succès escompté dans les pays qui l’ont pratiquée. La sagesse conseille de tourner la page et de revenir au respect scrupuleux des lois de l’économie, qu’il ne fait pas bon abandonner dans un contexte de concurrence mondiale. Mais l’aveuglement conduit ceux qui mènent la politique économique à persévérer. […] Drogués au keynésianisme, les gouvernements ont voulu combattre la récession par un nouveau plan de relance keynésien, budgétaire (hausse des dépenses publiques, explosion des déficits) et monétaire (baisse des taux d’intérêt). Bien entendu cela n’a pas provoqué la moindre reprise, mais cela a entrainé l’extraordinaire crise des finances publiques que nous connaissons. Crise bancaire, crise budgétaire et crise monétaire Cette crise s’est traduite par une explosion des déficits publics (8%, 10%, voire 12% du PIB) et donc de la dette publique (80%, 100% du PIB, voire plus). La crédibilité de la signature des Etats a été atteinte, certaines notes dégradées, tandis que, pour les pays les plus malades (Grèce en tête) les taux d’intérêt s’envolaient. […] L’engrenage est fatal : on a soigné la dette privée (crise bancaire) par la dette publique (crise budgétaire) puis la dette publique par l’inondation monétaire (crise monétaire). Résultat concret : des Etats au bord de la banqueroute. […] Vous avez aimé la crise des finances publiques due à la précédente relance keynésienne ? Vous allez adorer la future crise provoquée par la nouvelle relance, qui, cette fois c’est sûr, va nous sortir de l’ornière. […] Les accros du keynésienne n’ont pas compris que si la banqueroute nous menace, c’est à cause des politiques de relance et si la croissance se traîne, c’est en raison de ces politiques conjoncturelles inadaptées.
Il y a des pays émergents qui ont 8 ou 10% de croissance. Ont-ils eu des plans de relance ? L’Allemagne, qui semble s’en sortir nettement mieux (rappelons que le rythme annuel de croissance au second trimestre a été de 8,8%), doit-elle cette reprise à quelque extraordinaire politique de relance ? Les chiffres sont là : l’Allemagne a le plus faible déficit des grands pays européens : actuellement 3,5% du PIB ; elle a le plus fort taux de croissance du PIB. Etonnant, non ? Cela n’a pas fait réfléchir un seul adepte de la secte keynésienne. Que fait Angela Merkel ? Elle vient de faire voter 80 milliards d’euros d’économies d’ici 2014, dont 11 pour 2011 (de la baisse des dépenses sociales à celle des dépenses militaires). Le déficit budgétaire va donc tomber en dessous des 3% et l’Allemagne reviendra bientôt à l‘équilibre budgétaire, inscrit désormais d’ailleurs dans sa constitution. Les Allemands sont-il aveugles ou ont-ils compris que relancer la relance ne servait qu’à aggraver la crise ? En revanche ils pensent sincèrement que la reprise viendra du recul de l’Etat, de la baisse des dépenses publiques, de la compétitivité, de l’ouverture extérieure et donc des exportations, dopées par la reprise mondiale. Faut-il avoir la cruauté de rappeler aux Français que le chômage allemand vient de reculer pour le quatorzième mois d’affilée, cela avec la relance budgétaire la plus faible d’Europe ! Mais les Allemands ne sont pas seuls ; le ministre des finances polonais avait affirmé qu’aucun « pays n’aurait dû adopter un programme de relance ». Nous, nous avons une croissance qui se traîne et un chômage qui continue à progresser. Mais nous avons aussi « la Sécu que le monde entier nous envie », 656 000 fonctionnaires de plus en dix ans […]. N’oublions pas aussi les dépenses publiques les plus élevées d’Europe, les prélèvements obligatoires les plus lourds, et une réglementation paralysante. Le déficit ne nous a pas sauvés, il nous a plombés. Mais pour les hommes de l’Etat il est plus facile de distribuer gratuitement de l’argent (qui n’existe pas), que de dire : travaillez, prenez de la peine, devenez libres et responsables."
Entrepreneur
Excellent. Tout est dit.
Andrépaul
En 1958, Antoine PINAY avait conseillé au Gal De Gaulle d’inscrire l’équilibre de la loi de finance dans la constitution, comme c’est le cas pour tous les budget des collectivités territoriales. La secte keynesienne a obtenu que cela ne se fasse pas.
Depuis le début des années 80 Jacques Garello et son équipe des nouveaux économiste avaient fait le pronostic de ce qui se déroule depuis 30 ans. Mais on ne les a pas écouté. C’était si facile de faire des déficits que l’inflation gommait assez rapidement.(15 % au début du gouvernement R. Barre)
C’est comme pour l’immigration, certains avaient eux aussi prévu ce qui se passe aujourd’hui.
Robert Marchenoir
La religion de la “relance” atteint des extrêmes inimaginables.
Aus Etats-Unis, dans le fabuleux “plan de relance” de Barack Obama, on trouve 800 000 dollars de subvention pour un programme de “recherche” de l’Université de Californie à Los Angeles.
Ce programme de “recherche” est destiné à :
– Apprendre aux hommes noirs d’Afrique du Sud à se laver le sexe après des rapports sexuels.
– Tenter de les convaincre de le faire.
– Evaluer s’ils acceptent de le faire.
– Demander à leurs partenaires sexuelles féminines si elles ne voient pas d’inconvénients à ce que leur partenaire se lave le sexe après les rapports.
Si les résultats de cette “étude” sont positifs, alors, une autre “étude” sera lancée, pour rechercher si cette pratique réduit le risque de transmission du Sida.
On rappellera que Jacob Zuma, le président noir d’Afrique du Sud, est devenu la risée de son pays depuis que, lors d’un procès où il était accusé de viol sur une femme séropositive, il s’est défendu de ne pas avoir utilisé de préservatif en affirmant s’être douché juste après.
Depuis, les caricaturistes de la presse sud-africaine ne le représentent plus qu’avec un pommeau de douche sur la tête.
Le prédécesseur de Jacob Zuma, Thabo Mbeki, avait affirmé que le virus HIV n’était en rien responsable du Sida, et que les chercheurs occidentaux spécialistes du Sida étaient comparables aux médecins des camps nazis.
Il avait aussi lancé un programme de lutte contre le Sida à base d’ail et de pommes de terre africaines.
Le niveau monte.