Le Cardinal Ratzinger a été élu hier par les cardinaux. Benoît XVI est le Pape de l’Eglise Catholique. Il est le Pape de tous les catholiques, de toute l’humanité.
"La dictature du relativisme n’a comme dernière mesure que son propre ego et ses désirs".
De manière prémonitoire sans doute, il a condamné le relativisme au cours de la messe précédant l’élection.
Nous devons nous réjouir que l’Esprit Saint, par les suffrages des Cardinaux, nous ait donné un Pape. Et aussi rapidement. Le troupeau a besoin de son Pasteur.
On ne peut nier l’existence des sentiments que chacun peut avoir ou ne pas avoir pour la personnalité de Benoît XVI et l’aspect humain de l’élection d’un Pape. Mais ne rentrons pas dans l’erreur du relativisme en "acceptant" Benoît XVI ou en jubilant parce qu’il est comme ci ou en "étant déçu" parce qu’il est comme ça ou encore "j’aurais voulu ceci ou cela".
La grande joie annoncée qui ravit le coeur des catholiques est "habemus Papam" et non "c’est tel homme".
Benoît XVI est le Pape de chaque catholique, de tous les catholiques.
Au nom de l’unicité de la Foi et de la Vérité, refusons également le langage de la dialectique (conservateurs contre progressistes, par exemple), mode de la pensée marxiste, qui se répand dans les esprits et donc dans la presse et qui cherche à diviser l’Eglise. L’Eglise est "Une et Sainte". A ce sujet, une très bonne page du Figaro de ce matin.
Ayons "une foi adulte qui ne suit pas les vagues de la mode".
Pour ne pas suivre les vagues des modes de pensée et de la pensée à la mode, autant découvrir la vérité soi-même en lisant l’auteur dans le texte.
Dans cet esprit et pour mieux connaître le nouveau chef de l’Eglise catholique, Henri nous propose l’accès à quelques textes.
Je rajoute cet interview accordé au Figaro où le Cardinal Ratzinger répondait sur beaucoup de thèmes majeurs, comme la constitution d’une Europe non chrétienne, l’entrée de la Turquie en Europe, le respect de la Vie…