En 2011, l'âge médian des adhérents de l'ADMD se situait entre 75 et 79 ans. Voici comment Jean-Luc Roméro s'est adressé à eux lors de la dernière assemblée générale de l'association :
"Permettez-moi de vous dire la colère et l’incompréhension qui est parfois la mienne lorsque je reçois des lettres demandant l’organisation de manifestations nationales et que nous ne sommes que 500 sur la place de la République, à Paris, le 24 mars 2012, alors que nous avons trois fois plus d’adhérents en région parisienne.
Bien sûr, notre Journée mondiale tombe le 2 novembre, en automne ; un dimanche cette année, de surcroît. Allons-nous chaque année nous plaindre du calendrier ? Ou bien allons-nous mettre enfin nos bottes et nos manteaux pour donner deux heures de notre temps pour montrer, pacifiquement, notre désaccord avec la façon de faire de François Hollande ?"
Et ainsi de suite. Cet autre extrait donne une idée de sa conception de la "dignité"… et du respect de la loi :
"Permettez-moi aussi de vous dire ma frustration lorsque je reçois des lettres exigeant de moi que je trouve des personnes qui accepteraient de témoigner d’une euthanasie à venir et que, lorsque nous aidons des personnes, celles-ci – je le comprends, néanmoins – veulent protéger cette ultime intimité et mourir cachées…
Nous devons tous, chacune et chacun des adhérents de l’ADMD, qu’il ait un titre ou pas, chacune et chacun dans cette salle, faire de notre combat individuel un combat collectif."
Un "combat" contre la vérité. Sur son blog, l'association s'est vantée d'avoir obtenu les excuses du rédacteur-en-chef adjoint du Midi libre et la promesse d'une enquête interne, à la suite de la publication de cet article :
Remarquons, soit dit en passant, que l'utilisation, y compris par votre blog, du terme "euthanasie", constitue en soi une victoire des partisans de la culture de mort puisque étymologiquement, "eu-thanatos" signifie "bonne mort."
C.B.
Ce que réclame l’ADMD n’est rien d’autre que la légalisation d’un homicide (assassinat?) médical.
S’ils veulent se suicider, qu’ils s’assument: rien ne les en empêche (et que je sache, ni un suicidé réussi ni un suicidé raté ne sont traduits en justice).
De quel droit faudrait-il violenter (car objectivement, il s’agit d’une violence) un médecin pour qu’il commette un meurtre, sur demande du futur mort ?
En quoi les caprices individuels fournissent-ils une argumentation suffisante pour légitimer une dépénalisation de l’homicide?
Circa
Ignoble.
Ce qui manque cruellement dans ces propos, c’est precisement la dignité.
Quelle horreur.
Fleur
C’est clair, ils l’écrivent : ils veulent que les médecins français soient des disciples du Dr Mengele !
Son pote Kouchner avait finalement bien raison de craindre qu’euthanasie ne fasse trop penser à nazi ! Roméro et sa clique, en effet, avouent dans ce journal qu’ils sont réellement des néo-nazis… et ça commence à se voir comme le nez au milieu de la figure : ils n’arrivent même plus à avancer masqués !
Ce qui fait plaisir, quand même c’est l’aveu qu’ils ne sont que 3 fois 500, soit pas plus de quinze cent dans toute la région parisienne, soit seulement 1500 sur douze millions d’habitants !
Et c’est ce ridicule groupuscule néo-nazi qui a l’oreille des merdias (et des politiciens) !
julius
à quand la réouverture des fours crématoires par les “eutha-nazistes” ?
Bernard Gui
Je ne vois qu’une solution au problème de M. Romero : qu’il donne l’exemple en disparaissant lui-même… dans la dignité, bien sûr.
Jean Theis
Aujourd’hui à RMC, la question était faut-il débrancher un prématuré de 5 mois et quelque, dont les pleurs trahissent la souffrance ? J’ai répondu négativement mais personne n’a pensé à lui donner un antalgique qui probablement le conduirait dans un autre monde mais sans intention de le faire.
Hélas on répond oui ou non sans pouvoir commenter.