L'adolescente de 16 ans qui se disait prête à commettre un attentat en France a été mise en examen et écrouée, des chefs d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et de "provocation à la commission d'actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne".
"Très radicalisée", l'adolescente était administratrice d'un groupe sur la messagerie chiffrée Telegram, où "elle a relayé de nombreux messages de propagande du groupe Etat islamique, a relayé des appels à la commission d'un attentat et a également exprimé son intention de passer à l'acte", selon une source proche de l'enquête. "En plus de faire de l'apologie des crimes terroristes, les participants de la chaîne s'échangeaient des vidéos d'exactions", explique une source proche de l'enquête au Parisien. Le 3 août, sur cette chaîne, l'adolescente "se dit prête elle aussi à passer à l'action".
Lors de sa garde à vue, l'adolescente assume son soutien aux actes terroristes. "Elle ne condamne jamais les récents attentats. Au contraire, elle indique que ces actions étaient légitimes dès lors qu'il était interdit de se rendre en Syrie".
L'adolescente est issue d'une "famille musulmane modérée", elle est scolarisée et apparemment sans histoires.