Lu sur l'Observatoire du Parlement :
"Nestlé ne cache plus ses intentions de prendre le contrôle de l'entreprise affaiblie par la bataille juridiquo-médiatique menée contre Liliane Bettencourt :
"Pour la France, perdre ce fleuron industriel aurait de graves conséquences, car si Nestlé prend le contrôle de L'Oréal, il est fort probable que le siège social sera délocalisé en Suisse. L'Oréal emploie plus de 65 000 salariés, paie chaque année plus de 3,5 milliards d'euros de frais de personnel et le seul impôt sur les sociétés rapporte à l'Etat près de 1 milliard d'euros… […] Les Français doivent comprendre que le monde a changé. Qu'ils sont en pleine guerre économique, et que dans un tel contexte, tous les coups sont permis. Partout dans le monde, les politiques essaient d'attirer les entrepreneurs et les groupes industriels créateurs d'emplois et de richesses. Nous faisons tout le contraire ! Nos amis suisses observent avec amusement la presse française traîner dans la boue une famille qui a pourtant bâti, excusez du peu, un groupe devenu leader mondial des cosmétiques. Un marché en pleine croissance, notamment en Asie, qui nous échappera le jour où Nestlé décidera de monter au capital de L'Oréal. Nul doute que ce jour-là, nos compatriotes reprocheront à nos politiques de ne pas avoir fait le nécessaire pour que ce fleuron industriel reste français. Ils penseront alors, peut-être avec nostalgie, à ce 14 juillet 2007 où un ministre du budget, aujourd'hui vilipendé de toute part, a décoré de la Légion d'honneur le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt pour lui dire à quel point notre pays était fier que L'Oréal soit français." Frédéric Parrat, avocat fiscaliste, enseignant-chercheur à l'université Paris-V (extrait du Monde)
La politique politicienne contre la France.
Ethos
Il s’agit d’une information qui ne manquera pas de faire très mal au monde économique après la nausée provoquée chez les Français par l’odieux pilonnage de Madame BETTENCOURT.
SD-Vintage
Médiapart (dont le fondateur Plennel n’a jamais critiqué les largesses dans les attributions de la Légion d’honneur par Mitterrand) et la gauche n’ont rien à faire de l’emploi et de la pauvreté en France, ils veulent juste remettre la gauche et les idées libertaires autodestructrices au pouvoir : ce sont tous des bourgeois vivant pour beaucoup des largesses de l’État, totalement déconnectés du réel et de l’économie de concurrence.
pg
Tout n’est pas perdu. François PINAULT semble également à la manoeuvre derrière cette affaire : c’est l’hebdo dont il est propriétaire, LE POINT, qui a sorti un N° spécial, avec un encart intérieur reproduisant les enregistrements secrets du majordome de L. BETANCOURT, ce qui a lancé l’affaire. La lecture du dossier permet de comprendre que le journal prend fait et cause pour la fille de la propriétaire de l’Oréal. Car quand est celle-ci disparaîtra (ou si elle déclarée incapable), les actionnaires familiaux vendront. Ainsi ce serait un actionnaire français, le Groupe Pinault, disposant de beaucoup de cash, qui pourrait devenir l’actionnaire de référence.
De toute façon, la plupart des grandes entreprises mondiales françaises à capitaux familiaux sont déjà domiciliées juridiquement ou fiscalement hors de France : outre les charges et impôts frappant les employeurs, les impôts (ISF) et droits de succession font payer à ces familles presque 2 fois la valeur de leurs avoir à chaque génération.
Le patriotisme a ses limites, mais aussi ses exigences : les riches français sont plus utiles hors de nos frontières, s’ils conservent leur fortune, qui pourra un jour revenir dans une France désocialisée, que s’ils se font spolier par l’Etat français pour payer les soins de santé et la protection sociale de 10 à 15 millions d’immigrés assistés.