Je ne sais pas si c’est le cas dans toutes les grandes villes, mais en région parisienne on ne peut pas échapper à une nouvelle affiche obscène : celle de ce film tiré de la pièce de Feydeau.
Jeanne Smits, dans Présent de samedi, la décrit :
(E)lle met en scène un couple – certes vêtu de quelques centimètres carrés de tissu, genre fanfreluche très XIXe – dans une posture sexuellement explicite. Emmanuelle Béart et Charles Berling sont en gros plan, pas enlacés (ce serait trop beau) mais accouplés. Impossible de s’y méprendre. Et impossible, si d’aventure le gamin que vous transportez voit ça, d’échapper aux questions.
La photo (attention, très crue) se trouve ici.
Jeanne Smits se demande comment réagir. Elle propose d’écrire au distributeur du film, au Centre national de la cinématographie, ou de remplir un formulaire de protestation sur le site du BVP.
J’ai un peu peur du caractère "placebo" de ce genre de formulaires. En revanche, une mention a attiré mon regard : en bas de l’affiche se trouve le logo du Figaro Magazine, partenaire du film. Peut-être le magazine, sans doute soucieux de son lectorat catholique, sera-t-il plus sensible à des protestations : la direction se trouve au 01 42 21 62 00; à défaut, un formulaire de réaction se trouve ici.
Autre réaction encourageante : j’ai vu à Versailles une de ces affiches recouverte de peinture verte – l’occasion de rappeler que le respect de la propriété privée est recommandé par l’Eglise, mais n’est pas un absolu.