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Menace sur la famille et les retraités

Menace sur la famille et les retraités

Lorsqu’un retraité décède, son conjoint a, sous condition, droit à une partie de sa pension.

Le haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a évoqué la possibilité de changer les règles de cette solidarité entre époux. La future réforme des retraites, qui sera dévoilée au printemps 2019, devrait remettre à plat les règles concernant les pensions de réversion versées au conjoint survivant après le décès de l’assuré.

Jean-Paul Delevoye n’en est pas à son coup d’essai contre la famille : c’est lui qui a refusé les 730 000 signatures LMPT au CESE.

L’une des pistes à l’étude serait d’introduire un mécanisme de partage des droits à la retraite entre époux. Aujourd’hui, lors du décès d’un fonctionnaire de l’Etat, le conjoint a droit à une pension de réversion représentant 50 % de la retraite de base dont le défunt aurait pu bénéficier. Le veuf ou veuve d’un salarié du privé a droit à une pension de réversion correspondant à 54 % de la retraite de base du défunt.

Avec la mise en place d’un système de partage des droits, encore appelé « splitting » (partage), le calcul de la pension se ferait sur la base de l’ensemble des revenus du couple. Le haut-commissaire donne l’exemple d’un foyer dans lequel l’homme gagne 2 000 € et la femme 4 000 €, soit un revenu total de 6 000 €. Si « l’on maintient » 50 % de ce revenu, soit 3 000 €, et que le mari meurt, sa femme pourrait ne pas toucher de réversion puisqu’elle « a déjà plus que ces 50 % ». Dans le cas contraire, le veuf pourrait percevoir 1 000 € pour atteindre 3 000 €. Et en cas de remariage avec un revenu « reconstitué », la personne pourrait perdre « son droit à réversion ».

Une autre piste serait la création d’un « contrat conjugal » dans lequel on pourrait « concéder un certain nombre de points à la retraite » à son conjoint. Un expatrié ayant « une très belle carrière à l’étranger » et dont la femme « ne peut pas travailler » pourrait ainsi décider, « contractuellement », de lui « donner 30 % » de ses points pour qu’elle ne soit pas « pénalisée ».

La femme qui aura passé sa “carrière” dans l’éducation de ses enfants et qui verra son mari décéder pourra sans doute faire appel à ses enfants pour subvenir à ses besoins, l’Etat étant juste capable de surtaxer les familles.

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7 commentaires

  1. il font tout pour nous ruiner et ruiner la France. Il est grand temps de dégager tous ces parasites et leur confisquer tous leurs biens et les ruiner pour qu’ils se rendent compte dece que ça signifie

  2. Autant dire d’emblée qu’ils ne pouvent plus payer les retraites, puisqu’au final c’est ce qu’il va se passer… C’est bien, qu’ils continuent comme ça, 99% de la population va enfiler le gilet jaune !

  3. 6 enfants ?
    Alors votre femme n’est pas éduquée selon macron ! :-(
    rappel : https://lesalonbeige.fr/non-monsieur-le-president-ma-mere-nest-pas-une-conne/
    Je viens d’une famille nombreuse !

  4. Delevoye a méprisé les Français en ne lisant même pas les 730.000 pétitions. Ce petit chef de rien du tout d’où tire-t-il son pouvoir ?. C’est un comble de confier à ce minable individu le pouvoir de décider sur les retraites des Français. Sa retraite à lui qui ne sait rien faire est bien garnie, pas d’inquiétude à avoir. Il faudra bien qu’un jour tous ces salauds paient leurs forfaits!

    • Vous me paraissez bien aimable et miséricordieux/se à l’égard de ce citoyen macrono-socialo-libéralo-démocrato-libertaire : pour ma part, je m’auto-censure comme dans le roman 1984 qui est devenu notre ”pain quotidien”, et je n’écrirai pas ce que je pense.

    • Je n’y peux rien, mais mon logiciel d’anagramme me donne pour ”DELEVOYE” : ”le dévoyé”

  5. On aimerait connaître en détail la situation de Monsieur Le Dévoyé en matière de salaire (lui et sa femme), de droits à pension (lui et sa femme),d’ I.R.P.P., de déductions fiscales; bref que ce grand Saigneur qui vient dans nos basse-cours saigner les chapons français, montre ce qu’il ne tient certainement pas à dévoiler. Car, quand on monte au mât de cocagne, il ne faut pas avoir le cul brenneux, disaient nos encêtres !

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