Le Collectif laïque national, qui regroupe une trentaine d’associations (parmi lesquelles un nombre certains de loges maçonniques), a diffusé aux parlementaires son rapport annuel 2022 « Pour la laïcité, pour la République ». Dans un certain nombre de pages, ce rapport s’inquiète de la montée de l’islamisme, lequel, s’il
“n’est pas assimilable au terrorisme, […] crée et entretient l’atmosphère qui peut y contribuer. Pire, il entretient avec lui des liens pour le moins ambigus.”
Si ce n’est pas de l’amalgame…
Mais face à ce danger, le Collectif ne fait que prôner une laïcité qui n’attire plus personne, et pour cause. Le rapport s’en prend en effet à l’Eglise catholique et particulièrement à l’enseignement :
Le Collectif dénonce le refus par l’enseignement catholique de la formation à la laïcité mise en place par le ministère de l’Éducation nationale, au nom d’une conception falsifiée de la laïcité. Celle-ci ne serait pas « l’absence de religions mais ce qui permet leur coexistence harmonieuse »16, autrement dit la négation de la liberté de conscience. Ce détournement œcuménique ou interconvictionnel de la laïcité, où l’on assigne les élèves à la communauté d’appartenance de leur famille est revendiqué sans vergogne par l’enseignement catholique comme « quelque chose de différent à proposer ». […]
Les notions « d’enseignement privé » et « d’enseignement catholique » sont contraires à la loi
Le fameux « caractère propre » des établissements privés est un concept créé de toutes pièces par la loi Debré pour éviter de contrevenir à la loi de « Séparation des Églises et de l’État » du 9 décembre 1905 en désignant des établissements confessionnels. L’entité « enseignement catholique » ne figure dans aucun texte législatif.
lefleuriste
« une laïcité qui n’attire plus personne »
Alléluia ! La « laïcité » est une arme de destruction massive. C’est le marteau du Diable (et la guillotine est sa faucille).
« Les notions « d’enseignement privé » et « d’enseignement catholique » sont contraires à la loi » » Contraire à la loi RÉPUBLICAINE. La Gueuse veut que rien ne lui échappe. Il ne doit rien n’y avoir de « privé » en « res publica ». L’enseignement, la propriété et les comptes bancaires sont les derniers bastions « privés » à abattre pour enfin avoir le collectivisme intégral (lire esclavage intégral). Les français doivent vraiment se réveiller « antirépublicain » tous les matins, sans quoi, la sixième république qui pointe son sale nez sera la plus effroyable que notre pays ait connu. Que Dieu nous en préserve.
D'Haussy
Mince alors la république serait la maçonnerie ?
https://m.youtube.com/shorts/dv950-ESiD0
Michel
Quand sera-t-il enfin opérée la séparation de la franc-maçonnerie et de l’État ? Sans doute jamais tant que l’État sera républicain…
Arwen
On se demande bien qui a « une conception falsifiée de la laïcité »….
Inversion accusatoire classique.
Quant à la sacro sainte République, elle a pu faire fantasmer des idéalistes forcenés, à l’heure actuelle, elle ne fait plus rêver personne.
lefleuriste
@ Arwen
“elle ne fait plus rêver personne.”
Il y a encore :
– Les nombreux frères la truelle
– Les élus de ladite République
– Une bonne partie des fonctionnaires et des FDO
– Melenchon et ses sbires
– Jacques Attali & Co.
– Les boomers nostalgique de De Gaulle
Ça fait encore de monde.
Arwen
Vous avez raison mais je crois que, même parmi eux, un certain désenchantement pointe le bout de son nez.
C’est-à-dire que ceux qui y ont cru de bonne foi se forcent à y croire encore par la méthode coué et ceux qui n’y ont vu cyniquement qu’un moyen d’asservissement du peuple voient bien que ça craque de partout.
Bernard Mitjavile
C’est curieux combien ces laïcistes retournent toujours aux mêmes clichés et ne comprennent pas ce qui fait l’essence d’une civilisation, son noyau religieux comme l’a montré Toynbee dans son “Etude de l’histoire”. Même les idéaux de la révolution comme la devise liberté, égalité, fraternité, ont leur source dans le Christianisme comme l’a déclaré Jean-Paul 2 dans son discours au Bourget et perdent leur sens si elles sont coupées de Dieu, déviant dans la terreur.
Armel
Quand pousserons nous ce grand cri : Dieu le veult ?