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Culture de mort : Euthanasie

Laissant l’hôpital mourir de sa belle mort, nos gouvernants vont y faire rentrer la mort à titre de soin médical

Laissant l’hôpital mourir de sa belle mort, nos gouvernants vont y faire rentrer la mort à titre de soin médical

Sur Claves, l’abbé Roy décrypte l’avis rendu par le Comité Consultatif National d’Éthique à propos de la fin de vie. Extrait :

[…] Pour résumer en quelques étapes la stratégie qui se dessine derrière l’avis des « sages », c’est une fois encore l’argument de l’égalité de tous devant la fin de vie qui conduira à une large légalisation de l’assistance au suicide et de l’euthanasie, pudiquement couvertes sous le terme d’aide active à mourir.

1. L’inégalité devant l’accès aux soins palliatifs (de droit ou de fait), devra nécessairement conduire à une évolution législative.

2. L’impossible conciliation du droit à la vie avec la liberté d’autonomie permettra de mitiger le premier pour consacrer la seconde dans une dépénalisation de l’assistance au suicide.

3. L’injustice demeurant pour les personnes hors d’état de mettre fins à leurs jours dans le cadre de ce dispositif devenant alors criante, on devra passer à l’étape suivante : l’euthanasie.

Comment ne pas frémir en voyant les étapes de ce scénario présentes dans le texte du comité d’éthique, avec à l’horizon les prochaines avancées (dont les « sages » relèvent simplement qu’ils ne les ont pas traitées pour cette fois) : extension aux mineurs, aux personnes atteintes de pathologies psychologiques… Il n’est besoin de regarder plus loin que notre voisin belge pour prendre conscience du terrible engrenage dans lequel le Président de la République s’apprête à nous engager.

Alors que l’hôpital n’en finit plus de prendre l’eau et que l’hémorragie du personnel de soin est plus grave que jamais, la priorité semble placée sur l’aide active à mourir : laissant l’hôpital mourir de sa belle mort, nos gouvernants vont y faire rentrer la mort à titre de soin médical. L’avis rendu le 13 septembre par le Comité Consultatif National d’Éthique a servi de base au Président pour annoncer le 29 septembre le lancement d’une « Consultation Citoyenne » sur la fin de vie. Celle-ci sera orchestrée par le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), autre organe étatique de réflexion et de débat, qui n’avait pas brillé par son indépendance d’esprit au moment des débats concernant le « mariage pour tous ». L’issue de cette consultation, confiée à 150 citoyens tirés au sort par le CESE est prévue pour mars 2023 et devrait déboucher sur un projet de loi dont le gouvernement espère qu’il pourra être voté d’ici la fin de l’année 2023. Pour surmonter les blocages possibles, il se murmure que le Président pourrait faire appel au référendum afin de trancher la question.

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2 commentaires

  1. Après avoir banalisé l’assassinat des bébés dans le ventre des mères , voici l’assassinat programmé de nos anciens ! Quel beau programme que tout ça , n’est-ce pas monsieur le président ?

  2. tu ne tueras point … point barre!

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