La loi sur l’« aide à mourir » a été adoptée en première lecture par la chambre des communes, par 330 voix contre 275.
Il devra encore franchir plusieurs étapes avant son adoption définitive. Le texte doit désormais être examiné en commission, avant d’être à nouveau soumis à l’approbation des deux Chambres du Parlement britannique.
Ce texte donnera « le choix, l’autonomie et la dignité » aux adultes en phase terminale d’une maladie, n’ayant que six mois ou moins à vivre. Je veux bien faire connaissance avec un médecin qui dira que tel patient n’en a plus que pour 5 mois tandis que l’autre en a encore pour 7 mois…
Ce droit sera encadré par des « critères très stricts ». On sait ce que deviennent ces critères très stricts…
Les malades devront être capables d’exprimer un choix éclairé (tu parles…) et de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès. Deux médecins et un juge devront donner leur accord.
Plutôt qu’une aide à mourir, de nombreux opposants ont réclamé un meilleur financement des soins palliatifs, alors que le système public de santé traverse une profonde crise.
L’Ecosse, qui dispose de pouvoirs délégués en matière de santé, doit voter sur son propre projet de loi en 2025. L’Ile de Man examine également un texte, tandis que l’île anglo-normande de Jersey a validé la préparation d’une loi d’ici à 2027.