Dimanche 4 décembre, Alain Finkielkraut revenait sur RCJ sur la genèse de la polémique qui l’a propulsé, bien malgré lui, au faîte médiatique. Parmi les moments les plus intéressants, on peut retenir ce passage d’une grande pertinence:
“… Mais cette gauche sera contente, parce qu’elle est contente d’avoir des racistes à se mettre sous la dent. Voilà pourquoi d’ailleurs elle aligne Sarkozy sur Le Pen. Elle veut vivre un 21 avril perpétuel. Ce qu’elle veut, ce n’est pas l’intégration, ce n’est pas un meilleur vivre ensemble. Ce qu’elle veut, c’est la joie de haïr, la bonne conscience de la supériorité morale sur tous ces salauds des Dupont-Lajoie. Le désir des bo-bos, c’est de se trouver beau, le désir des militants associatifs, c’est d’avoir du pognon pour leurs associations…”