Le président argentin Javier Milei va retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en raison de «profondes différences sur la gestion sanitaire», et «l’influence politique de certains États».
Les Argentins ne vont «pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé».
Le porte-parole de la présidence a mentionné «la pandémie qui, avec le gouvernement d’Alberto Fernandez nous a conduits au plus long confinement de l’histoire de l’humanité», ainsi qu’à un «manque d’indépendance face à l’influence politique de certains États».
Ce retrait donnera au pays
«une plus grande flexibilité pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux contextes et intérêts de l’Argentine, une plus grande disponibilité de ressources, et réaffirme notre chemin vers un pays souverain en matière de santé».
L’annonce de l’Argentine intervient dans la foulée du retrait de l’OMS annoncé par les États-Unis.