De Constance Prazel sur Liberté politique :
Dans deux mois, les élections européennes. Le tour d’horizon des forces politiques en ordre de bataille est bien loin de susciter des torrents d’enthousiasme chez les électeurs, quelle que soit d’ailleurs leur sensibilité. En effet, qui trouve-t-on sur la ligne de départ ?
A gauche, la France insoumise : une campagne faiblarde, mobilisant à peine 8 % des électeurs, autour de la très politiquement correct Manon Aubry, qui enseigne les droits de l’homme à Sciences Po : tout un programme. Au fond du gouffre, le Parti socialiste joue la carte du boboïsme intellectuel avec l’égérie Raphaël Glucksmann, pur produit de la classe politico-médiatique, prouvant par là que le PS a définitivement renoncé à s’intéresser aux classes populaires, conformément aux orientations stratégiques suggérées il y a quelques années par le think-tank Terra nova.
Du côté du parti de notre Leader Maximo, l’étal n’est pas plus alléchant. La liste est menée par Nathalie Loiseau, qui a pour titre de noblesse d’être l’ancienne directrice de l’ENA, et se revendique catholique pro-GPA (il paraît que ce n’est pas un oxymore), tout en comparant le voile de Mère Teresa au voile islamique.
La situation à droite n’est malheureusement pas faire pour nous consoler.
Chez les Républicains, la liste tangue, à la merci d’un improbable trio censé concilier l’inconciliable, ou comment être libertaire mais moralement conservateur, tout en étant souverainement européiste ; depuis quelques jours, on connaît le nom du directeur de campagne de François-Xavier Bellamy : Geoffroy Didier, qui a flirté avec le mariage pour tous et pourfend le « conservatisme sociétal » de la droite. Fallait-il pousser la trahison jusque là ? Peut-on à ce point manipuler ses « convictions personnelles » ? N’y avait-il pas la possibilité de choisir un directeur parmi les cohortes de jeunes talents plus en phase avec ces fameuses convictions ?
Seul le Rassemblement National s’en sort un peu mieux, traçant un chemin qui n’est pas nécessairement brillant, mais qui a le mérite de la ténacité et de la cohérence stratégique dans la durée.
Mais le plus fort de cette campagne, c’est assurément le coup de théâtre constitué par l’annonce de sa liste par Nicolas Dupont-Aignan. On aurait pu croire que ce pilier des « Amoureux de la France » avait compris l’utilité d’une coalition des forces de droite, conservatrices, populaires, avec une fibre souverainiste assumée, et ne niant pas leur enracinement chrétien. Que nenni ! Emmanuelle Gave, il y a peu, avait été mise à la porte avec dextérité, Dupont-Aignan ayant été visiblement plus soucieux du qu’en-dira-t-on médiatique que de la valeur de sa candidate. Le président de Debout la France récidive : il vient avec fracas et très cavalièrement de remercier Jean-Frédéric Poisson, du Parti Chrétien Démocrate, qui avait un temps été pressenti pour occuper sur sa liste une place stratégique. Mais Jean-Frédéric Poisson n’est pas le seul à être ainsi poussé vers la sortie : avec lui, Fabien Bouglé, élu engagé activement dans le combat anti-éolien, et militant actif dans la résistance contre le Mariage Pour Tous, ou encore Bernard Monot et Yasmine Benzelmat, tous deux venus du Rassemblement National. Le Gilet Jaune Benjamin Cauchy est quant à lui en position non-éligible.
A son tour, Dupont-Aignan signe donc son incapacité à fédérer et rassembler, une maladie profonde de la droite conservatrice qui commence à peser lourdement sur les destinées politiques de notre pays. Il y a fort à parier qu’il ait signé son suicide politique, se transformant en Florian Philippot bis. Nous faisons le rapprochement à dessein : ces personnalités ont notamment été écartées au profit d’un certain Jean-Philippe Tanguy, désormais n°3 de la liste… et militant LGBT notoire. On ne peut évidemment que s’alarmer de la progression déterminée du lobby gay au sein de toutes les formations de la droite.
Le combat ne fait que commencer : si la détermination du lobby gay est totale, la nôtre ne l’est pas moins !
Marcos
“Cohérence stratégique dans la durée” : je retiens votre formule et elle me convient. Quant à Geoffroy Didier, il porte son orientation profonde sur sa figure, dans ses manières, et dans sa façon de s’exprimer. A t-on demandé à Bellamy son avis sur ce choix? Son collègue Peltier aurait tout de même été plus présentable. Wauquiez veut-il plomber la candidature de son poulain, qui, soit dit en passant, préfère Macron et ses esclaves nus tout imprégnés d’odeurs à MLP ? Où alors mise t-il sur le conformisme viscéral de son électorat habituel qui a été celui de Fillon? Fillon humilié, Fillon sodomisé, Fillon traîné dans la boue, mais Fillon macronisé.
Jacques de la Villéon
et Asselineau ?
Prout
qui ???? parlez de gens qui comptent et de gens utiles, pas de gens sans intérêt , inconnus ou insuffisants…..
Emmanuel
Elle a bien fait de partir.
Pour ceux qui s’en sont lamentés et que ça a fait pleurnicher, ça doit paraître évident aujourd’hui.
Oh oui, elle a très bien fait de sortir du champs politique.
Elle a su trouver le juste moment pour le faire.
Elle saura trouver celui pour revenir.
Prout
elle ? mais QUI , “elle” ???
Prout
comme cela a été dit, dit et redit et prouvé, le nom “Le Pen” ne change rien à l’affaire. Ce sont les IDEES qui diabolisent. Et Marion est bien connotée Le Pen. Comme cela a déjà été dit, c’est PARCE QU’elle était une Le Pen qu’elle a été élue député dans le Vaucluse
mouette
Les gens l’attendent peut-être, pas moi ! elle s’est complaisamment étalée sur les plages italiennes l’été dernier avec son amant du moment … il y en a qui n’ont décidément pas compris la gravité du moment ! entre Macron au ski et elle sur la plage en galante compagnie, c’est bien la même jeunesse !
philippe paternot
les droites les plus bêtes du monde…