Ainsi que le fait remarquer Yves Daoudal dans son hebdomadaire :
"Contrairement à ce que l’on dit souvent, Eluana n’a pas été «débranchée», car elle n’était «branchée» à aucun appareil. En dehors de son cerveau, ses organes fonctionnaient normalement. Elle était seulement nourrie par sonde. Les spécialistes font remarquer qu’il ne s’agit même pas d’«alimentation artificielle», mais d’«alimentation assistée», puisque le système digestif fonctionne normalement et qu’il s’agit seulement de pallier le défaut de déglutition.
L’affaire nous concerne, car le problème de la loi Leonetti est précisément qu’elle permet cette forme d’euthanasie. On se souvient que cette loi avait été votée à l’unanimité, et sous les applaudissements des évêques. A ma connaissance, Jeanne Smits, de Présent, et moi-même, avions été les seuls à remarquer que dans l’exposé des motifs l’alimentation et l’hydratation faisaient partie des «soins», donc pouvaient être arrêtés si l’on décidait d’arrêter toute thérapie. Un an plus tard, Mgr Vingt-Trois et le grand rabbin de Paris signaient un texte commun où ils attiraient l’attention sur ce point…
La question qu’on peut se poser est que l’on ne serait pas confronté à un tel problème s’il n’y avait au départ un «acharnement thérapeutique» pour sauver de la mort quelqu’un qui va ensuite rester dans un coma végétatif. Les médecins répondent à cela que leur rôle est de sauver des vies, et qu’ils ne savent pas ce que sera le résultat de leur «acharnement». Or on ne les critique jamais quand la personne grièvement blessée, maintenue en vie par des moyens exceptionnels, se rétablit : ce qui arrive souvent mais ne fait jamais la une des journaux…"
MJ
RL
L’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse.
Sancenay
Monsieur Daoudal a parfaitement raison et cette triste vérité devient d’ailleurs tout à fait officielle puisque le journal expose aujourd’hui sous la rubrique “repères” (NDLR:assurément de malfaisants):
rien moins qu’une carte de l’Europe intitulée: “euthanasie : les législations en Europe ” où la douce France du conconsensus apparaît dans la teinte des pays où l’euthanasie est “interdite mais autorisant une forme d’aide ” (sic).Il fallait inventer l’euphémisme dont l’écriture barbare n’a rien a envier au fond du même tonneau !
A quand les visites guidées ( pour enfants de préférence) de Centres humanitaires d’Euthanazie?
On remarquera que tout comme pour l’avortement , le nom de l’objectif mortifère, l’euthanasie, en l’occurrence , n’est apparu clairement que bien apres le vote de la loi.
On remarquera également l’écrasante responsabilité de la majorité actuelle dans cette légalisation de fait d’une modalité d’euthanasie, comme ce fut le cas en son temps pour l’avortement qui ruine notre pays et toute idée d’humanité.
Ces gens-là auront de sérieux comptes à rendre devant les tribunaux célestes, à moins d’expier leur faute à temps en se convertissant, soit pour eux, en faisant politiquement le chemin inverse avec la même efficacité.
Picard
Non il n’y a pas que Jeanne Smith et vous même, pour avoir, dès le départ, averti que la loi Léonetti permettait l’Euthanazie. Je l’ai dis sur ce blog. Il suffit d’une injection de morphine à haute dose par pompe pour tuer quelqu’un ! Peut-être pourrait-on aussi parler de négationisme pour ceux qui nie la réalité de l’euthanazie en France et en Europe. Le CRIF devrait hurler ! Et là il y a de quoi à faire !