C'est ici. Vous pouvez faire vos remarques sur cette proposition de loi. Par exemples :
- Article 1: Refus du droit à mourir. Le législateur ne peut pas octroyer de droit "à mourir dans l'apaisement et la dignité". Ce n'est pas en leur pouvoir.
- Article 2: L'alimentation et l'hydratation ne sont PAS des traitements
- Article 3: Prolonger "inutilement" une vie ne veut rien dire. L'utilité n'est pas le critère de la dignité.
jejomau
ouais… Ben je donne mon avis ici :
http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/liste_alpha.asp?legislature=14
et ici :
http://www.senat.fr/nouveau.html
estebe
l’eutanazi, pardon l’étatNAZI,excusez moi,l’Euthanasie est encore une dérive du “changement de civilisation” de Mme TAUBIRA.
mais le pouvoir National Socialiste ne prévoyait il pas déjà de supprimer les impotents.
Alors que ces socialistes trouvent leur modèle où ils veulent, mais sans nous. cela montre malgré tout leur filiation.
mère de 6 enfants
laissé sur le site de l’assemblée nationale:
Donner la mort, quelqu’en soit la forme, est un acte violent!
Combien plus encore quand on le fait en supprimant l’hydratation et l’alimentation!, même sous sédation( ce qui démontre la cruauté de cette forme d’euthanasie). D’ailleurs ceci est le seul point faible de la loi Léonetti: alimentation et hydratation ne sont pas des soins, ou alors nous sommes tous soignés, ce qui peut expliquer certaines choses…
Quel devenir pour une société qui autorise cette violence? Alors qu’une société qui accompagne le plus faible et le plus vulnérable ainsi que le font les soins palliatifs, c’est une société qui n’est pas gouvernée par la finance(combien coutent les jours d’hôpital, peut-on lire dans une contribution…)
Quelle confiance accordera-t’on au médecin ou à l’hôpital qui précipitera vos derniers jours, officiellement parce que vous souffrez, officieusement parce qu’il faut libérer un lit ou, comme me l’a rapporté ma fille infirmière, parce que les soins sont trop difficiles pour l’équipe soignante ou que cela coûte trop cher à la société?
Restons sur la loi Leonetti et encourageons et développons les véritables soins palliatifs et un véritable accompagnement de fin de vie respectueux de la personne et de sa famille.Ne pas laisser souffrir, mais ne pas faire mourir.
Quant à l’angoisse, il faut l’accompagner aussi, par la parole, les anxiolytiques, par l’affection des proches, par une réponse spirituelle, c’est aussi ce que proposent les soins palliatifs!
LUCAS
Je ne suis pas français, de quel droit contacterai-je l’assemblée nationale française?
Mais je suis médecin et je suis horrifié par la création d’un “droit à mourir opposable”. Un droit opposable implique toujours une obligation.
Je me suis toujours fait un devoir de discuter avec mon patient, de l’écouter longuement et de proposer le traitement le plus adapté qu’il accepte ou non. J’ai toujours refusé quelque-chose lui causant préjudice.
Je dis non à la dictature du patient, mais plus encore à celle de l’état, des assurances, des directions hospitalières et de la famille bien intentionnée.
Le DROIT de mourir abouti à l’OBLIGATION de tuer. On a bien vu en d’autres temps et d’autres lieu à quoi cela abouti rapidement.
LUCAS
S’il y a bien un domaine où l’Ordre National des Médecins devrait intervenir, c’est celui-ci.
Il s’agit simplement de rappeler le serment d’Hippocrate tel qu’il a toujours existé avant que des ordres locaux le caviarde et le réduise à rien comme une peau de chagrin.
Il s’agit simplement de rappeler les devoirs de chaque médecin mais en réaffirmant sa liberté thérapeutique. Ce projet de loi ne défend pas la liberté, elle l’assassine. Elle rend le patient prisonnier de ses craintes et fantasmes et le soumet à toutes les pressions de la société et de la famille.
Soigner n’est pas tuer. Tuer n’est pas soigner.
LUCAS
Tous les jours on endort des centaines de personne pour les opérer. On leur donne des barbituriques, des curares, éventuellement des neuroleptiques ou anxiolytiques, des morphiniques, etc. Tous ces processus sont parfaitement contrôlés et réversibles spontanément ou avec les antidotes adéquats en cas de surdosage.
Si quelqu’un ne se réveille pas c’est que l’on a voulu qu’il ne se réveille pas. Et si on ne veut pas qu’il se réveille il est inhumain (et coûteux) de prolonger la situation.
Ce projet de loi est une hypocrisie qui crée plus de doutes légaux qu’il n’en résout.
Enfin et surtout, comme le rappelle justement Michel Janva l’alimentation et l’hydratation ne sont pas des soins.
Soigner n’est pas tuer. Tuer n’est pas soigner.
Gisèle
Ma maman est décédée le jour de Noël à cause d’un délaissement voulu par l’équipe de la maison de retraite , justement parce qu’elle était trop ** lourde ** pour l’équipe , surtout au moment des fêtes .
L’urgentiste qui l’a reçue trop tard à l’hôpital , me l’a clairement notifié , en accusant même sa collègue médecin de l’HEPAD de ne pas avoir fait correctement son travail .
Nostradmus
chère Gisèle,
Veuillez, je vous prie, accepter ma sympathie dans votre deuil difficile.
Hélas c’est tous les jours que dans les services hospitaliers, les HEPAD, les maisons de retraite les gens sont éliminés parce que leurs soins sont “trop lourds”, trop coûteux, pas assez rentables.
C’est bien pourquoi si l’on éviter “les dérives” il faut impérativement développer les soins palliatifs promis, AVANT la modification de la loi.
Mais rassurez-vous, cela n’arrivera pas.
Cozan
commentaire placé sur le site de l’AN :
Il est particulièrement trompeur de commencer cette loi par un article consacrant le “droit à une fin de vie digne et apaisée”… qui ne le souhaiterait pas ? mais la suite des articles de cette loi instaure bien un droit à l’euthanasie… sédation profonde, refus de traitement, directives anticipées mais aussi personne de confiance bref tout l’arsenal qui donnera enfin à la société la capacité de se débarrasser de personnes “inutiles”… d’abord en leur demandant leur avis puis, comme toute loi, l’avis de leurs proches, puis des médecins, puis de la société…
M. Jacques Attali nous avait prédit que l’euthanasie serait “l’outil indispensable” à une gestion socialiste de la vieillesse… (de mémoire, vous trouverez facilement le texte exact).
Mais notre droit le permet-il réellement ? Les Droits de l’Homme, partie intégrante de notre constitution, prévoit de protéger l’Homme contre toutes atteintes à ses droits naturels. Droits qu’il acquiert de par son appartenance à l’humanité. Les Droits de l’Homme, bien interprétés, nous protègent des atteintes à l’exercice de ces droits par les autres mais aussi par nous-même. Ainsi nous ne pouvons disposer librement de notre corps : nous ne pouvons vendre nos organes, le suicide est réprouvé, la prostitution sexuelle ou procréative interdite…
Le vote de cette loi serait donc une atteinte considérable à la notion des Droits de l’Homme et constituerait un précédent grave en relativisant ceux-ci. Nous aurions alors à craindre non seulement les dérives concernant l’euthanasie elle-même mais toutes les formes de commercialisation de l’humain que cette loi aura réduit à une notion “d’utilité”…
Vous êtes les représentants du peuple français et votre rôle est de savoir respecter la limite que les Droits de l’Homme ont mis au pouvoir du droit positif. Si celui-ci peut organiser, régir et orienter le réel, il ne peut le fabriquer… tout comme le mariage reste l’union d’un homme et d’une femme unissant leur destinée pour perpétuer l’espèce (cf préambule au code civil par Portalis) et que la loi ne pourra jamais générer une “réalité” autre, votre loi sur l’euthanasie est une nouvelle menace sur le maintien des Droits de l’Homme.
Cette limite, cette prééminence du Droit Naturel sur le Droit Positif est ce qui distingue la démocratie de la dictature qui, fusse-t-elle celle de la majorité, menace gravement notre pauvre France.
Je ne me fais guère d’illusion sur la portée de mon commentaire dans une assemblée nationale qui semble avoir fait sienne le discours de Sieyès en septembre 1789 : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France [fin de la citation “avalée par le site] ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
DUPORT
Vont-ils créer des camps pour euthanasier les gens ?
Concentrera-t-on les avortoirs dans ces camps ?
Le dépistage des maladies en vue de l’élimination des fœtus ne correspondant pas à l’idée rentabilité du gouvernement se fera-t-il sur place ?
Y installera-t-on également cimetières et crématoriums ?