Extrait de cette tribune de Claude Lanzmann :
"[…] Je m'imagine maintenant souffrant sur un lit d'hôpital, la "réforme sociétale" dûment et bien votée par des jeunes théoriciens éloignés de la mort comme de la maladie, et m'interrogeant silencieusement, sans oser rien formuler ni articuler, au sujet du médecin préposé à m'accompagner, palliativement ou non, dans les derniers jours. Quelle égalité entre lui – ou elle – et moi ? Il y a là un degré zéro, puisque la loi autorisera les médecins à décider pour moi – même pour mon bien -, dont ils se croient seuls juges. Ils ont sur moi le pouvoir exorbitant de me maintenir en vie – une vie malade et diminuée peut-être – ou de me faire mourir. La différence est immense, si vertigineusement immense que nous n'appartenons plus au même monde et que toutes les raisons invoquées pour justifier l'administration de mon trépas ne pourront jamais masquer cette béance. Je n'oserai plus les regarder en face et je ne m'empêcherai pas de lire dans leur sourire la méditation d'un mauvais coup.
Je sais : éviter la souffrance est le nouvel impératif catégorique qui rassemble toutes les raisons invoquées par ceux qui veulent tuer. Et ce n'est pas parce que le patient est de toute façon condamné – comme tous les vivants et bien portants que nous sommes – qu'il est permis de s'arroger le droit monstrueux d'accélérer le processus. […]
Qu'on le veuille ou non, il y a quelque chose d'exorbitant dans toute légalisation du "donner la mort", guillotine comprise. Pas d'amalgame : je suis, quant à moi, et depuis toujours, farouchement hostile à la peine de mort judiciaire, à la forme d'euthanasie telle qu'elle se pratique du côté de Louvain et, sans contradiction [sic], résolument favorable à l'avortement puisqu'il s'agit de la liberté des femmes.
Quant aux vieillards, nul ne parviendra à écarter complètement le soupçon que le cynisme demeure derrière tous les masques de générosité et d'affabilité dont on veut l'occulter : coûtent-ils trop cher à la société ?"
JB
“résolument favorable à l’avortement” ??? c’est qu’en fait, cet auteur n’a rien compris à la Vie!
Fleur
On comprend que Claude Lanzmann s’insurge contre l’euthanasie… parce qu’il s’aperçoit qu’elle lui pend au nez, selon le bon vouloir d’un médecin particulièrement “compatissant”…
Mais qu’il est égoïste de n’avoir peur que pour lui-même, trouvant licite d’appliquer la mort à autrui par avortement !
Cette incohérence égocentrique est vraiment un trait de notre société post-soixante-huitarde.
Moi je, je ne veux pas qu’on m’envoie ad Patres ! Les autres, qu’ils aillent au diable, et vite !
Myriam
Bravo
Arrêtons l’enfumage et le C sur ordonnance
Réveillez vous, bougez vous
ATata est sordide mais il dit vrai…. Il faut éliminer les non productifs
Comprendre Tout le monde petits et grands …..
Lucifer mène la danse il est maître dans l’art de berner
Les âmes sensibles et les poissons rouges…..
Regardez les pays voisins on tue dans la dignité …..
À la chaîne ……de -9 à 100ans…….
Petit détail :
Pour faciliter le travail du bourreau la famille
Tient la main du condamné (e).
Les survivants passeront le restant de leur vie déboussolés …
Enfin si on considère qu’ils ne sont plus tout à fait équilibrés
Il faudra voir ……..
Roland Chastain
“Sans contradiction”, c’est-à-dire qu’il voit lui-même très bien la contradiction mais qu’il préfère la nier. A part ça, je ne vois pas l’intérêt de ce texte.
Gaudete
“résolument favorable à l’avortement”( liberté des femmes), si je comprends bien ce Mr est contre l’euthanasie mais pour l’avortement je crois rêver, c’est pourtant que de là découle le reste.
chloé
Très choquante cette différence faite entre la mort donnée volontairement à un malade en fin de vie et la mort décrétée pour une vie naissante.
Si le début du raisonnement se comprend,la fin révulse d’autant que ,dans le premier cas, les termes employés sont très violents..”pouvoir exorbitant””droits monstrueux”et qu’ensuite on lit..”résolument favorable à l’avortement”.
Y a t-il des actes de mort que l’on peut justifier(liberté de la femme) et d’autres actes de mort inacceptables parce que provoqués en dépit de la volonté du malade ou de sa faiblesse?
C.B.
“favorable à l’avortement puisqu’il s’agit de la liberté des femmes”
Mais nous sommes TOUS d’accord pour la liberté des femmes, POUR “mon corps mon choix”: sauf que là, ce n’est pas “mon” corps, cet amas de cellules, ce contenu du sac utérin, puisqu’il n’a pas le même patrimoine génétique que moi, contrairement à mon foie, ma vésicule biliaire, ma moelle osseuse…
Donc OK pour la liberté de Mme M de se débarrasser de cellules qui lui appartiennent, APRÈS avoir apporté la preuve (test d’ADN) qu’elles lui appartiennent. Comme pour une donation: on doit apporter la preuve qu’on est propriétaire de ce qu’on veut donner.
gipsy
N’est -ce pas finalement logique que la génération qui a voulu s’ affranchir du handicap ou de la servitude de ses enfants au nom de sa ” liberté ” se voit éliminée à son tour par les survivants qui eux aussi veulent s’ affranchir du handicap?
Lagardère
” résolument favorable à l’avortement puisqu’il s’agit de la liberté des femmes.”
S’il s’agit de la liberté des femmes, alors pour rester dans le ” sans contradiction ” il faut aussi admettre la liberté des médecins de n’être plus emmerdés par des patients, qu’ils soient réellement en fin de vie ou qu’on ait décidé pour eux qu’ils l’étaient. Peut-être pour des questions de prélèvement d’organe. C’est peut-être ce que craint Claude Lanzmann ?
jejomau
On peut envoyer à Hollande le mode d’emploi pour que sa Loi passe plus vite et soit votée par tous rapidement en lui suggérant de s’inspirer d’une Loi votée “le 1er octobre 1939, une lettre d’A. Hitler (datée curieusement du 1er septembre 1939” qui “donne l’autorisation aux médecins «d’accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible ». Une loi dénommée “code T4”; en le faisant massivement ici :
http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Dominique
Quelle honte que d’être pour le droit de vie et de mort des parents sur leurs enfants ! Au-dessus de la liberté, il y a le devoir et le Décalogue :”Tu ne tueras pas”.
Jean Theis
Oui Gipsy, c’est l’effet boomerang.
c
C’est sûr que M. Lanzmann plus proche de la fin de vie que du début peut s’interroger sur l’euthanasie, mais il est vraiment incompréhensible qu’il ait une telle vision de l’avortement qui est une condamnation à mort d’innocents, alors que le criminel qui a tué et même à maintes reprises et parfois dans d’horribles circonstances ne risque plus d’être condamné à mort.
Le totalitarisme du politiquement correct oblige t il M. Claude Lanzmann a cette déclaration sur l’avortement?
L’euthanasie est la logique implacable d’un monde qui a mis comme droit l’avortement.
Stephe
Totalement égoïste, comme la majorité de sa génération, les enfants à naître il ne veut pas les voir et de toute façon ça ne le concerne pas, c’est du ressort “du droit des femmes” les seules autorisées à tuer en ce pays.
Tonio-nette
Résolument favorable au meurtre de mon mari, il s’agit de ma liberté de femme.
Résolument favorable au meurtre de mes vieux parents, il s’agit de ma liberté de femme.
Résolument favorable au meurtre de mes enfants irritants, il s’agit de ma liberté de femme.
Mon Dieu, qu’est-ce que je suis libre !! Criminelle, mais libre.
anonyme
Poser un article de cet individu , dont les méthodes passées ne sont pas exemptes de reproches, n’ est peut-être pas ce qu’il y a de plus judicieux.
DUPORT
Tiens un vieillard qui se réveille…
L’assassinat de masse (nommé pudiquement euthanazie) ce n’est pas que pour les autres…
Jojo
Les personnes âgées se devront de rester en bonne santé désormais. Il leur est de toute façon recommandé de faire preuve de la plus grande humilité en toute circonstance.
De rester cachées afin de ne pas indisposer la génération des actifs par le spectacle affligeant d’une détérioration physique.
Sachant aussi qu’une fortune personnelle ne sera pas forcément une protection mais plutôt un risque de convoitise qui aboutira à l’intervention d’une équipe de” nettoyeurs”, tout comme pour ceux considérés comme une ” charge excessive et inutile pour la société.”