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Europe : politique / Pays : Turquie

L’autre Mur qui résiste en Europe

Il est à Chypre, divisée depuis l'invasion turque de 1974. L'UE a intégré Chypre en 2004 sans régler le contentieux. Le nord de l'île, occupé par la Turquie, n'est pas reconnu par la communauté internationale. Et certains diplomates pensent qu'en intégrant la Turquie dans l'UE, ce problème se résoudra de lui-même ! Comme si l'UE avait intégré l'URSS dans les années 1980 pour régler le problème du Mur de Berlin ! Comme le dit Pierre Lellouche :

"Situation ubuesque : un Etat membre de l'UE est occupé par un pays candidat ! Il faut agir."

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9 commentaires

  1. L’union européenne et l’ONU auraient bien une solution courageuse au problème : donner la partie chypriote (grecque) à la Turquie. Mais les colons chypriotes (grecs) ne semblent pas d’accord, ce qui est révoltant.
    N’est-ce pas le même Pierre Lelouche qui veut faire rentrer dans l’Europe ce grand État démocratique respectueux des droits de l’Homme qu’est la Turquie ? “Situation ubuesque” !

  2. A propos de Turquie un article américain qui donne à réflêchir.
    http://fr.danielpipes.org/7717/la-turquie-ce-nest-plus-un-allie

  3. La Turquie, avec ses 700 000 hommes dans l’OTAN, est l’allié incontournable des USA au Moyen orient et en Asie mineure où elle est frontalière de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie, de la Géorgie. Elle sera toujours favorisé contre les pays chrétiens: Chypre sera écrasé par la raison d’Etat US et l’argent des lobbies achèteront toute velléité de résistance, comme ils ont déjà acheté celle des Grecs.
    La Turquie est presque déjà en Europe, avec la moitié des chapitres d’adhésion ouverts à ce jour; la confusion du 11 novembre avec le “jour de l’amitié franco-allemande” par l’ultra-atlantiste Sarkozy aura fini de saper les fondements du nationalisme français, plus rien n’arrêtera l’intégration de la Turquie, c’est à dire l’islamisation de la France et de l’Europe.

  4. n’oublions pas celui en Irlande qui défigure ce pays catholiques face aux occupants anglais qui ont pas mal de sang sur les tout comme les turcs et pleins d’autres.

  5. @ tol
    En fait, les spécialistes (dont me semble-t-il Daniel Pipes) l’avaient déjà remarqué lorsque la Turquie avait refusé que des troupes américaines transitent par son sol lors de la deuxième guerre du golfe. Mais George Bush junior et l’establishement occidental avaient refusé d’en tenir compte pour ne pas provoquer “un conflit de civilisations”.
    “Ankara a déjà « quitté l’alliance occidentale et est devenue un membre à part entière de l’axe iranien. » Mais les milieux officiels en Occident semblent presque inconscients de ce changement capital dans la loyauté (l’allégeance) de la Turquie et de [l’importance de] ses implications.”
    “Le coût de leur erreur deviendra bientôt évident.”

  6. @ kantz
    Nicolas Sarkozy a-t-il fait part de sa “consternation”, comme lors des propos du pape sur le sida ? Ou est-il encore trop occupé à défendre ce grand artiste qu’est Polanski ?

  7. Il y a beaucoup de murs à faire tomber en Europe “libérée”: le mur de l’avortement, celui de l’euthanasie, des mères porteuses, bref de l’utilitarisme révolutionnaire, du matérialisme athéiste…mais au fait quel mur est donc tombé? ou bien dans quel sens ets-il tombé?

  8. Pour ce qui est de Chypre, je me suis déjà exprimé sur ce blog et maintiens ma position: quelle que soit la situation des Chypriotes sous la botte turuqe au nord, avoir fait rentrer Chypre en Europe s’est avoir ouvert la porte en grand à la Turquie, Israël (c.f. les déclarations lamentables de Solana) et, pourquoi pas, le Maroc, la Nouvelle-Zélande ou l’Argentine. Dans son refus de définir ce qu’est l’Europe, l’UE continue à sombrer dans le grotesque.
    @ popeye
    Pour avoir pas mal fréquenté des Irlandais (cohabitation totale pendant six mois dans une structure de l’Eire), les Irlandais, tant du Nord que du Sud sentent de moins en moins ce mur qui tend passablement à se tasser. Ils s’accomode du modus vivandi et sont bien contents de trouver enfin des relations plus pacifiques. Faut-il être plus royaliste que le roi? Bobby Sands n’est pas mort pour rien. Les progrés réels de la paix sont là.

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