Communiqué du Cercle Charrette :
L’association familiale le « Cercle Charette », qui a pour objectif de fédérer la famille autour de son histoire, a accueilli la sortie de « Vaincre ou mourir » avec enthousiasme. En décidant de faire ce film, Nicolas de VILLIERS, raconte l’histoire des guerres de Vendée conformément à la transmission orale dont nous et un grand nombre d’autres familles ont bénéficiée au fil du temps. Mettre l’épopée vendéenne et celle d’Athanase CHARETTE de la CONTRIE au cinéma est un acte contemporain fort, permettant de reparler de cette page de l’histoire à la fois héroïque et tragique.
Pour faire la différence avec Athanase de CHARETTE le Pair de France, Athanase de CHARETTE le général des Zouaves Pontificaux, nos parents et grands parents avaient pour habitude de le nommer « le Vendéen ». Cet homme, « le Vendéen », qui a façonné notre famille est authentiquement représenté dans le film. Les réalisateurs Paul MIGNOT et Vincent MOTTEZ ont fait parler les personnages avec justesse sans cacher leurs inquiétudes et leurs faiblesses. Contrairement à ce qui a pu être écrit par ailleurs, les réalisateurs ont démontré une véritable connaissance de cette page de l’histoire. Il aurait été facile de romancer le personnage de CHARETTE au travers de ses amazones. Il n’en est rien. Les réalisateurs relatent des faits. On voit un homme lucide face aux difficultés à venir mais aussi un véritable chef de guerre imprégné, malgré lui, d’une mission bien supérieure au destin d’un petit noble de province. Mission qu’il honorera avec panache.
Au travers d’Hugo BECKER, l’acteur qui joue le rôle de CHARETTE, se dessine un officier redoutable mais aussi très proche de ses hommes, un vrai chef de guerre respecté et estimé.
Parallèlement, jouer le rôle du général TRAVOT sans le rabaisser n’était pas chose aisée. Grégory FITOUSSI l’incarne en militaire ferme, respectueux et lucide des valeurs humaines de l’ennemi désigné par la Convention.
La question du traité de la JAUNAYE et plus particulièrement l’affaire Louis XVII ont été présentées avec subtilité. Il s’agit d’une des pages charnières de cette guerre sur laquelle il ne fallait pas passer succinctement. Celle-ci a été présentée justement en relatant l’espoir ultime de CHARETTE ; accueillir en Vendée l’héritier du trône de France en l’attente de jours meilleurs. L’espoir de sauver le Dauphin ne valait-il pas le risque d’être trompé ? Conscient de la fatigue de ses troupes n’a-t-il pas été aveuglé par un traité considéré ensuite comme un marché de dupe ? Qu’aurions nous fait à sa place ?
En tout état de cause, et malgré lui, ce film fait ressortir la fameuse question de la reconnaissance ou non du génocide vendéen. L’historien Reynald SECHER qui intervient au début du film, spécialiste de cette question, plaide en faveur de cette reconnaissance. Depuis des dizaines d’années, la poussière de ce dossier est mise sous le tapis pour ne pas en parler malgré les demandes de plusieurs députés, dont Hervé de CHARETTE, signataires de cette proposition. La République serait plus forte si elle savait reconnaître cette page tragique de l’histoire avec pour seul objectif de sceller le peuple dans une union nationale. Ainsi les 200 000 morts de cette guerre seraient justement reconnus.
Sur le plan médiatique, nous avons tous été surpris par le déchaînement d’une certaine presse sur le film alors que les historiens sont unanimes au sujet des excès de la convention.
Comme vous pouvez le comprendre au travers de ces quelques lignes, après avoir vu « Vaincre ou mourir », les membres du bureau du Cercle Charette ont un sentiment unanimement positif sur cette œuvre. Deux-cent vingt sept ans après son exécution, le Roy de la Vendée est toujours présent et nous rappelle que « rien ne se perd, jamais ».
Nous remercions Nicolas de VILLIERS, les réalisateurs, acteurs, figurants et plus largement toutes les personnes qui ont contribué à faire de film.
PJL
Bravo pour ce film touchant et vrai!
Ayant eu la chance de vivre à l’époque où se levaient Reynald Secher avec sa thèse et le grand Pierre Chaunu, j’ai re-vécu avec ferveur les récits de mes grands-parents à la veille du bi-centenaire en lisant R. Secher.
Bien des années plus tard, nous vient ce film qui marquera aussi son temps, j’en ai la conviction.
Car le drame que nous vivons de nos jours, avec le meurtre industriel notamment, est un écho à celui que vécurent les français victimes des “idées nouvelles” et de la barbarie systémique, appliquée du nord au sud et d’est en ouest, les vendéens en particulier.
Catholique et français toujours!
Gaudete
Oui bravo pour ce film. Mais venant du Puy du Fou, il ne pouvait en être autrement, bon sang ne saurait mentir. Et s’il pouvait remettre les choses en place, ce serait une bien belle épopée. Revenir à la véritable histoire quelle gageure!
ose
La république ne reconnaîtra jamais le génocide vendéen car il est à l’origine de sa création. Les pseudo “valeurs de la république” en prendraient un sérieux coup ! Il lui faut absolument des origines glorieuses, c’est la raison pour laquelle ce génocide s’est transformé en mémoricide !