selon le collège des Avocats d’Argentine. Dans une déclaration signée par les docteurs Enrique V. del Carril et Guillermo Lipera, les avocats réclament l’attention des citoyens sur l’intention d’introduire la dépénalisation de l’avortement dans la législation pénale du pays, "contre les préceptes constitutionnels clairs et les principes réunis dans la tradition juridique concernant les droits de l’homme avant sa conception, incorporés dans le Code Civil". L’avortement est :
"une forme d’homicide puisqu’il implique d’interrompre volontairement la vie d’une personne, ce qui est d’autant plus grave que cet attentat se réalise alors que la victime n’a pas la capacité de se défendre".
"il ne s’agit pas d’une question religieuse ni d’une discussion entre progressistes et conservateurs. Il ne s’agit de rien d’autre et de rien de moins que de défendre le droit à la vie".
C’est une loi naturelle. Tout simplement humaine. C’est pourquoi :
"une société qui ne respecte pas la vie quelque soit sa forme, est victime du pire sous-développement, le sous-développement moral, même si elle peut sembler riche en biens matériels".
Cela est si vrai en France.
Michel Janva (via le blog pour la vie)
clara
OK, je sais maintenant où j’ai envie d’émigrer.
C’est d’une limpidité magnifique.
Eugène
une petite remarque sur le “droit à la vie”:
le terme me semble impropre. En effet, ce droit existe-t-il? Et si oui, qui l’accorde? Demander que l’avortement ne soit plus légalisé en France en militant pour “le droit à la vie”, n’est-ce pas considéré que c’est la loi qui accorde la vie?
Ce détail peut vous sembler minime, mais je trouve qu’il a son importance. Personnellement, je crois que la source de la vie c’est Dieu. De sorte qu’un couple qui attend un enfant ne bénéficie pas d’un droit, mais d’un don de Dieu. Les couples stériles en conviendront. La vie de l’enfant n’est pas un droit mais un don. Cela change beaucoup de choses puisque si tout le monde revendique son droit personnel, cela revient à terme à instituer la loi de la jungle. Enfin, il me semble.
Et c’est justement parce que la vie est un don qu’une loi légalisant l’avortement est illégale. Cf Antigone…
Angie
-De sorte qu’un couple qui attend un enfant ne bénéficie pas d’un droit-
Mais là vous parlez des parents, alors que l’article parle du droit de l’enfant (déjà conçu et qui grandit dans le sein de sa mère), à la vie pour lui-même! En somme, ça équivaut à dire que nous n’avons pas le droit de décider à la place de cet enfant (et que tous les autres aussi) s’il doit vivre ou non, et donc que nous n’avons pas le droit de lui prendre sa vie.
C’est tout à fait différent!
Eugène
Pour un couple qui attend un enfant, ce n’est pas un droit qu’ils ont. Vous pensez le contraire? L’expression “cadeau du Ciel” le dit bien, l’enfant est un don de Dieu, pas un droit des parents.
Cela veut dire que quiconque, enfant dans le ventre de sa mère, comme déjà né, adultes,etc. n’a pas un droit sur sa vie.
Je m’exprime ainsi car le salon beige est signalé comme étant fait “par des laïcs catholiques”.
A priori, l’Eglise ne parle pas de droit à la vie, mais plutôt de respect de la vie. Si vous manifestez pour le droit à la vie, cela signifie certes que vous vous opposez à la légalisation de l’avortement, mais aussi que vous considérez que chacun est libre de se donner la mort. Vous défendez simplement l’enfant à naître parce qu’il ne peut pas manifester librement son choix personnel.
Cela revient à la formule de Rousseau: “ma liberté s’arrête là où commence celle des autres”. Saint Matthieu (xviii, 15) ne pense pas ainsi: si mon voisin veut se donner la mort, il considère sa vie comme son droit propre alors que ce n’est pas vrai. C’est le don de Dieu et nous ne devons pas nous suicider. J’interprète le texte de Saint Matthieu, mais il est bien écrit: “si ton frère a péché, va et reprends-le”. Rien à voir avec notre individualisme libertaire issu de 1789!
Eugène
En somme, il y a une différence essentielle entre “le droit à la vie” et “le respect de la vie”. En tant que catholique, j’adhère à la deuxième formule.
Michel Janva
Je pense que c’est surtout un faux problème.
Le droit à la vie est un ‘droit de l’homme’. C’est à dire qu’il est inaliénable. Et personne ne peut s’y opposer.
Comme le droit d’un enfant à avoir un père et une mère.
Il ne s’agit pas d’un droit qui serait facultatif, chacun pouvant choisir de disposer de se droit (et donc de se suicider…). Non le ‘droit à la vie’ est intrinsèquement lié à l’homme.
On ne peut donc pas parler de droit à la mort…
MJ
Eugène
Oui, ce que vous écrivez rattache effectivement le droit à la vie aux droits de l’homme de 1789.
Le droit est issu de la souveraineté de la Nation.
Effectivement, la différence entre “droit à la vie” et “don de la vie” est un faux problème surtout quand on s’adresse aux représentants de la Nation.
La différence devient vraie quand on est catholique. C’est-à-dire quand la souveraineté n’est pas d’abord celle de la Nation, mais celle de Dieu que l’on demande dans le Notre Père.
Préférer “respect de la vie” n’enlève donc pas la réalité de la valeur intrinsèque de la vie, mais cela permet dans le verbe de mieux signifier l’auteur de cette vie… qui n’est pas l’homme, mais Dieu. Vous faîtes par ailleurs d’autres articles sur l’évangélisation… cette préférance dans les termes ne me semble pas être un faux problème.
Angie
p’être j’me suis mal exprimée!
C’est le droit de l’enfant de ne pas se faire violemment tuer sans n’avoir rien demandé!
C’est mieux?
Pis j’suis pas catholique moi. J’pense que si un enfant a été conçu, c’est que les facteurs nécéssaires ont été réunis, vonlontairement ou pas. Et même si c’était pas volontaire, l’enfant de doit pas payer de sa vie les bêtises de ses parents!
florent
Tous les régimes qui ont légalisé l’avortement furent totalitaires, l’histoire le prouve, encore aujourd’hui. Quand on sait ça, ça suffit pour prendre position.