Les établissements catholiques sous contrat ont, une fois de plus, refusé l’inscription d’environ 30000 élèves, selon la direction de l’Enseignement catholique. L’annonce d’une suppression d’environ 1400 postes dans le budget 2008 est accueillie comme une douche froide. Depuis des années, l’enseignement catholique réclame une hausse des postes d’enseignants pour faire face à l’afflux d’inscriptions. Or, il reçoit, suivant le contrat passé avec l’Etat, un maximum de 20% des postes contre 80% au public, où la démographie scolaire est en baisse : quand l’Etat restreint l’école public, le privé est obligé de suivre.
La rentrée s’annonce donc chargée pour Eric de Labarre, qui prend la tête de l’Enseignement catholique. Outre la bataille sur les postes, il devra se pencher sur la délicate question du «forfait communal». Après l’annulation par le Conseil d’État d’une circulaire contestée qui obligeait les maires à participer au financement des écoles privées (sous contrat), un nouveau texte est en cours de rédaction.