Paix Liturgique a interrogé le professeur Rubén Peretó Rivas, nouveau président du Centre international d’études liturgiques; Extraits :
Pourquoi êtes-vous attaché à la liturgie traditionnelle ?
Je peux vous donner mon témoignage personnel : Je suis né en Argentine, dans une famille d’origine espagnole profondément catholique et conservatrice. Au cours des années 1970, alors que je devais assister à la messe de Paul VI, dans une atmosphère profondément progressiste à l’école des Frères Maristes, je passais du temps dans la bibliothèque de mon grand-père à parcourir de vieux missels et dévotionnels. Je me suis alors demandé, même en tant qu’enfant, pourquoi cette messe, que je n’avais jamais vue mais que j’imaginais si belle, avait été abandonnée.
Jeune homme, à la fin des années 1980, j’ai pu assister à une première messe traditionnelle, dans le rite dominicain, célébrée par un frère pieux, dans un endroit caché et après que ceux d’entre nous qui y ont assisté aient juré de garder le secret. C’était l’ambiance.
Peu après, j’ai commencé mes études en Europe, ce qui m’a permis de fréquenter régulièrement la messe traditionnelle et de commencer à approfondir ma compréhension des énormes richesses qu’elle recèle et, en même temps, de percevoir la nécessité que ce trésor soit connu de tous les catholiques.
Mes études de philosophie médiévale et de patristique m’ont aidé à comprendre encore mieux le trésor de la messe traditionnelle, sa profondeur théologique, sa capacité à transmettre le sacré et les mystères de la foi et la beauté qui la traverse du début à la fin. Et toutes ces qualités ont certainement été perdues dans le rite réformé par Paul VI. […]
Quel est votre point de vue sur l’actualité de l’Eglise au sujet de la messe traditionnelle?
La liberté dont jouit la liturgie traditionnelle et la plénitude de ses droits au sein de l’Église, qui a été reconnue par le pape Benoît XVI, ont produit des fruits que personne ne peut nier et qui sont répandus dans le monde entier.
Malheureusement, je crois que certaines personnes qui n’étaient pas du tout d’accord avec cette politique et qui revendiquent le Concile Vatican II comme un événement de rupture définitive avec l’Église “préconciliaire”, ont réussi à faire en sorte que le Pape François, dans son attitude d’ouverture, tronque dans une large mesure tout ce que son prédécesseur au Siège de Pierre avait accordé.
La situation actuelle est certainement plus difficile et délicate qu’il y a quelque temps. Cependant, bonum diffusivum sui, le bien se répand de lui-même, comme le dit la philosophie classique, et le bien et la beauté de la liturgie traditionnelle qui ont commencé à se répandre après le motu proprio Summorum Pontificum ne peuvent plus être arrêtés, car il est dans sa nature de se répandre. Nous sommes, il est vrai, dans une période de ténèbres et de confusion, mais nous ne devons pas perdre espoir et, au contraire, être patients et prudents, en attendant les temps meilleurs qui ne manqueront pas de venir, car le Seigneur aime et protège ceux qui cherchent sa gloire.
cadoudal
la protestantisation de l’ Eglise tridentine par les clercs modernistes de Vatican II – Assise est le plus grand sacrilège possible.
Cro-Magnon
Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat et débarrassez-nous des mauvais pasteurs jusqu’au plus haut de la hiérarchie…
Jean-JulesvanRooyen
“………et le bien et la beauté de la liturgie traditionelle qui ont commencé à se répandre ,………., ne peuvent plus être arrêtés. Car il est dans sa nature de se répandre.”
C’est vraie, mais ce n’est pas tout, cher Michel Janva !
N’oubliez pas la belle prière après le ‘Salvé Régina’ !
Elle combat aussi l’humanisme à l’intérieure de l’Eglise de toujours.
“Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. ‘Que Dieu lui commande’, nous le demandons en suppliant : et vous prince de la milice célèste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes.” Ainsi soit – il.
christianlair
Ces renégats pourront faire tout et n’importe quoi pour supprimer la liturgie traditionnelle , JAMAIS ils n’y arriveront ! Dieu et la Vierge Marie ne pourront sûrement pas laisser faire ces horreurs ! Et de plus , pour être terre-à-terre , quand ils verront l’argent de leurs quêtes s’amenuiser de plus en plus , faute de fidèles , leur combat cessera faute de combattants , et la tradition vaincra , qu’ils le veuillent ou non !
Captainpat
Déjà Dieu , le Christ et la vierge Marie à l’origine ne parle pas plus français que Latin. le Christ connaissais et parlais l’Hébreu de l’époque puisqu’il discutait avec les pharisiens puisque c’est dernier parlais hébreux et lisait les texte en Herbeux. lorsque le Christ s’adressait au peuple et à la foule il le faisait en araméen puisque à son époque le peuple Juif local ne parlait déjà plus Hébreu mais araméen. Après l’ascension et la pentecôte lorsque les apôtres ont constitué l’Eglise Universelle les première liturgie était en Grec (c’est historique) donc lorsque l’Eglise à choisi le latin (parce qu’il y avait plus de gens qui parlaient le latin que le Grec) les traditionalistes de l’époque aurait pu manifester pour que la messe soit dite en Grec….. la liturgie et sa langue n’ont rien à voir avec la foi et ce n’est pas parce que l’on dit la messe en Français plutôt qu’en Latin que l’on est sacrilège…. Les Chrétien d’orient qui on été chrétien et catholique avant nous autre Barbares européen dise le notre Père en Araméen qui est certainement plus traditionnel que le Notre Père en Latin. Je suis d’accord que certain prêtres dépassent les bornes dans le progressisme mais ça n’a rien à voir avec le rite ordinaire en Français. Le Latin n’est pas dans ma culture ni dans mes origines ancestrales et l’Eglise à pu évangéliser et se répandre à travers le monde aussi grâce aux langues vernaculaires. c’est grâce à la Bible et les Evangiles en Langue vernaculaire que la foi s’est répandue à travers le monde. l’Eglise catholique rechigne à convertir les musulmans, les protestants évangélistes convertissent au Christ à tout de bras en Kabylie car ils ont eu le génie de traduire la bible et les Evangiles en Kabyle. certain Kabyle convertis sont devenu prêtre catholique en étant passé par la conversion grâce au évangélistes… tout n’est pas noir ou Blanc et il n’y a pas que le latin pour exprimer sa foi et prier dieu ou s’dresser à notre Seigneur Jésus Christ ou à la sainte Vierge Marie notre mère du ciel. Que ceux qui souhaite suivre la messe en Latin le fasse tout en laissant tranquille ceux qui souhaite suivre la messe Français. toutes ses polémiques entre rite extraordinaire et rite ordinaire sont stériles, la présence réel dans l’eucharistie et la même dans les deux rites. Concentrons nous plutôt sur la lute contre l’islam conquérant qui envahie nos pays occidentaux et qui cherche à éradiquer à terme le christianisme. Soyons plus présent auprès de ceux qui sont loin de l’Eglise et qui pourrait être par ignorance attiré par l’islam et ce n’est pas en Latin que nous pourrons les convaincre de suivre le christ qui est le vrai chemin pour aller au Père. dernière remarque par rapport à la langue de l’église, la réponse est dans les acte des apotres concernant la Pentecôte : “…il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.
Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.”
Le Latin n’est pas la seul langue de la Foi Catholique.
A.MOR
Oui mais comme le rappela le pape Jean-Paul II le latin est la langue de l’Eglise.
Ce qui n’exclue pas les autres langues.
Roufilhac
Vous dites : “Que ceux qui souhaite suivre la messe en Latin le fasse tout en laissant tranquille ceux qui souhaite suivre la messe Français.” Mais vous ne voyez pas que la situation est exactement inverse : ceux qui veulent suivre la messe traditionnelle ne le peuvent souvent pas, et voudraient que le pape actuel et les évêques leur laissent la liberté de le faire ! Mais tel n’est pas le cas actuellement, comme du temps du bon pape Benoît XVI ! De plus, la messe ordinaire peut être célébrée en latin, et c’est dans cette langue qu’elle a été promulguée, tout comme “Liturgia Horarum”, la Liturgie des Heures. Ensuite, “le chant grégorien est les chant propre de la liturgie romaine; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, doit occuper la première place.” nous dit le document conciliaire “Sacrosanctum Concilium”. Nous en sommes loin ! A la place, nous avons de lamentables chants en français totalement infantiles qui font fuir les fidèles plus qu’ils ne les attirent.
Alors que le clergé rende la liberté de culte à tous ceux qui préfèrent la messe traditionnelle, car c’est bien eux qu’on ne “laisse pas tranquilles”, pour reprendre votre expression ! Enfin, si les missionnaires ont parlé dans leur langue à tous les peuples du monde, ils célébraient la messe et priaient en latin, dans toute l’Amérique latine, en Afrique et jusqu’au Japon !
J’ai moi-même assisté et communié à des messes en arménien, en ukrainien, en syriaque, en chaldéen ( la liturgie est en araméen ), en slavon, et en grec ! La liturgie de relève pas de la Foi mais de la vertu de religion. Toute les religions ont une liturgie ! Une Foi sans religion, voilà une position totalement protestante que beaucoup ont voulu après le Concile, mais c’est se condamner à ne pas comprendre ce qu’est la liturgie et surtout son importance centrale dans l’Eglise avec surtout la célébration du Mystère pascal !
sivolc
Le latin est la langue liturgique propre de l’église catholique romaine, comme le chant grégorien en est le chant propre (voir Vatican2 Sacrum Concilium)……J’ajouterai pour vous taquiner un peu que le français est la langue officielle des Français…et des commentateurs du Salon Beige.