Mais seulement face aux musulmans (pas fou). Citations extraites du Canard enchaîné (via Présent) :
"Le légitime combat de Charlie contre la charia et l’intégrisme islamique doit-il étouffer la voix des musulmans tranquilles et pacifiques qui disent que les images du Prophète les blessent et que l’assimilation entre le Coran et le manuel du parfait terroriste est abusive."
"Le blasphème, la représentation grotesque et humiliante du Prophète ne peut être interdite sous prétexte de loi divine. Mais elle touche indistinctement les uns et les autres. Est-ce bien nécessaire ? Au risque de pousser quelques musulmans choqués dans les bras des ultras ? Drôle de victoire."
"Il ne faudrait pas que le cocktail Molotov du 2 novembre carbonise aussi, au passage, tout sens critique et réduise à néant le droit pour les musulmans, par exemple, de critiquer le blasphème."
Si quelqu'un pouvait retrouver le numéro du Canard, dans lequel cet hebdomadaire s'interroge en des termes similaires lorsque Charlie insulte les catholiques…