Toujours avec les archives du Salon Beige, je vous propose aujourd'hui le portrait du cardinal espagnol Antonio Canizares, surnommé le "petit Ratzinger".
En mai 2009, il avait provoqué un certain émoi médiatique en Espagne pour avoir osé suggéré que l'avortement est pire que les abus sexuels. De fait : il n'y a rien de pire que le crime abominable de l'avortement.
En juillet 2009, il a rappelé
aux évêques américains leurs responsabilités face aux politiciens
catholiques pro-avortement, comme la possibilité de leur refuser la
communion. Il a expliqué que, selon l'enseignement de l'Eglise, ceux
qui insistent pour recevoir la communion alors qu'ils sont dans un état
de péché sérieux sont dans un danger spirituel grave, et le refus de la communion est signifié pour le salut spirituel de la personne.
"je pense que les mots les plus
forts sont trouvés à St Paul : un qui va à l'eucharistie et n'est pas
correctement préparé, dûment préparé, «il mange sa propre condamnation». C'est la chose la plus forte que nous pouvons dire et ce qui est le rapport le plus véridique.""Quand [les
politiciens] approuvent des lois contre la vie, en faveur de
l'avortement ou de l'euthanasie, les prêtres et les évêques devraient
dire ceci.""Ce principe, caritas in veritate,
devrait être le principe employé, d'abord par des politiciens quand ils
viennent à la communion, et en second lieu ce devrait être la règle
pour des évêques quand ils décident s'ils peuvent donner ou refuser la
communion."
Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, il a célébré plusieurs fois la forme extraordinaire du rite romain, dont une fois en la basilique St Pierre de Rome. Il a aussi procédé à des ordinations à la Fraternité Saint-Pierre.
Jean Theis
Je ne sais comment cela se passe aux Etats-Uhis mais en France je ne connais pas parmi nos zélites ceux qui veulent à toute force communier !