Belle synthèse libérale-libertaire des projets de Macron par le syndicat CFTC de la Métallurgie des Yvelines :
"Entre le désir et l’avoir, il y a ce qu’on appelle « le marché » : le « droit à » ouvre et régule ce marché. Droit au logement, droit de se nourrir, droit de se soigner, droit de mourir dans la dignité….
Beaucoup d’articles de ce blog traitent de la question de l’Homme parfois réduit à n’être qu’instrument de travail. Etre instrumentalisé, ce n’est jamais agréable. Parfois, nous y consentons, parfois, nous ne nous en rendons compte qu’après coup, et nous en sommes souvent furieux.
Nous ne supportons pas qu’un être humain soit réduit, parce que cette personne, ce peut être nous. C’est pour cela que la souffrance nous touche, de même que la joie ou l’émotion nous bouleversent lorsque nous regardons des films. L’autre me rejoint dans mon humanité, une résonnance s’établit toujours entre deux êtres humains. C’est aussi pour cela que les familles « syriennes » de la gare Saint Lazare nous insupportent : elles sont instrumentalisées par des souteneurs et des réseaux, captives. Leur insertion et leur bonheur sont rendus impossibles : cela nous indispose. Qu’elles se laissent faire nous révolte.
Notre émotion vient d’un désir de justice qui se réveille en chacun de nous, de justice sociale, au sens des droits fondamentaux, existentiels. Mal-logement, absence d’hygiène, violence, misère physique, orale ou intellectuelle, cela nous interpelle très profondément, parce que l’une des vertus de l’Homme est de désirer la justice.
Du coup, ceux qui, parmi nous, sont orphelins de père – surtout les orphelins précoces – comprendront qu’il n’est pas juste qu’un adulte décide, programme, revendique qu’un enfant vienne au monde sans père. Quel syndicaliste accepterait l’arbitraire d’un licenciement? Cela révolte car la question qui vient est « pourquoi lui/elle »? et cette question reste à jamais sans réponse dans l’arbitraire. Si on met au point des critères de priorisation dans les plans de licenciements, c’est pour réduire l’arbitraire. Si le tirage au sort de nos enfants pour entrer à la Fac nous choque, c’est parce qu’il légitimise l’arbitraire. Vu de l’enfant, être conçu sans père, c’est un arbitraire qui, peut-être, le révoltera demain, doit nous révolter aujourd’hui pour lui et doit nous préoccuper pour demain.
Pour cette raison, il n’est pas décalé qu’un syndicaliste, au nom même de son engagement syndical, se pose des questions lorsqu’un député parle de « justice sociale » lorsqu’il s’agit de la PMA pour toutes. Justice sociale? Justice pour qui? Pour les femmes entre elles, prises comme des individus, indépendamment du fait qu’il existe aussi des hommes.
En revanche, une fois la PMA pour toutes passée dans la loi, l’égalité républicaine, au nom de la non-discrimination et de la justice sociale, exigera la GPA pour tous les hommes célibataires ou en couple de même sexe. La GPA instrumentalise le corps des femmes, et, au delà du corps, tout l’être, ainsi que tout l’être de l’enfant à naître.
C’est, au fond, ce « droit à l’enfant » qui instrumentalise l’être humain pour assouvir des désirs d’enfants. Le désir d’enfant est naturel. Le « droit à » ne l’est pas. Entre le désir et l’avoir, il y a ce qu’on appelle « le marché » : le « droit à » ouvre ce marché.
La PMA et la GPA en tant que droits, sont finalement surtout des questions de business sur fond de pauvretés de tous ordres. Disposer des personnes sans vouloir de lien, c’est le propre de l’instrumentalisation, cela ressemble terriblement au CDI de projet qui, faisons-en le pari, sera applicable aux mères porteuses…."
professeur Tournesol
Puisque la “PMA pour toutes” se fait au nom de l’égalité, les citoyens étant égaux quel que soit leur âge, pourquoi ne pas permettre la PMA et l’adoption par des octogénaires ???
Etienne
Comme pour les vaccins.
L’industrie médico-pharmaceutique fait de ces techniques périnatales un gisement de fric.
Les particuliers riches forment actuellement ce gisement.
Demain, par les cotisations sociales, tous les cotisants devront mettre la main à la poche pour élargir ce gisement.
Au détriment des enfants à naître et au détriment de tous, nous serons mis (une fois de plus) à contribution pour enrichir l’industrie médico-pharmaceutique.
oh lala
“au non de l’égalité”, ne devrions pas capter l’argent que des égoïstes utilisent pour leurs caprices et le donner aux enfants déshérités qui eux veulent rester dans leur famille mais profiter de la manne pour s’élever, université ou apprentissage!
cette manne serait distribuée au mérite
Tonton Jean
C’est une joie de voir une article venant de la CFTC, syndicat auquel j’ai appartenu dans la branche textile.
La CFTC est vraiment le syndicat qui doit défendre LA VIE et toute la morale sociale chrétienne.
Confédération Française des Travailleurs CHRETIENS, j’ai l’impression que le sel s’affadit aussi chez vous. Me trompe-je?
Mais bravo et merci pour cet article.
clovis
Merci d’avoir porté ce beau texte à notre connaissance. Voilà des syndicalistes qui savent reconnaître les réalités. Il se révèle ainsi en quelque sorte plus chrétien que la CEF. Il porte bien son nom.
c'est ici
Rappel : le vice-président confédéral de la CFTC , Joseph Thouvenel, est multi- intervenant à la Manif pour tous, soutenue également par Bruno Nestor Azérot, et, en son temps par les Poissons Roses du PS ; voilà une gauche qui nous console à la fois du hollandisme, du macronisme et d’une droite (LR, Valérie Pécresse, F. Fillon,etc.)sans convictions pour défendre la famille, allant dans le sens du vent (sauf quelques belles exceptions, telles JF Poisson, Valérie Boyer, etc.)
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
Vous dites : ” comprendront qu’il n’est pas juste qu’un adulte décide, programme, revendique qu’un enfant vienne au monde sans père”… “UN ADULTE” ? Je suis désolé mais un tel “raisonnement” révèle qu’il ne peut pas s’agir d’un ADULTE ! En plus, comme il ne s’agit que de filles qui refusent de devenir “femmes” c’est-à-dire d’un mari, le MAL apparaît dans toute sa VERITE satanique. Les filles en question doivent être considérées comme mineures et placées sous la tutelle d’un homme de qualité, lui “adulte”. La petite cervelle féminine, encouragée à se croire “adulte” a fini par le croire alors que tout le monde sait depuis des millénaires que la “femme”, en fait la “fille”, n’a pas ou très rarement de “gouvernement”. Grave cela ! C’est la base même de la manipulation dont elles font l’objet par les adeptes du féminisme comme arme contre l’Humanité à commencer par la Chrétienté qui savait mettre chacun à sa place !
clovis
Correction de mon commentaire:
…..lire voilà un syndicat qui sait……..
alpha
J’ai appartenu à ce syndicat, je l’ai quitté pour son manque de morale chrétienne et sa malhonnêteté.
Ce texte m’étonne.