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France : Société

Le CESE aime mettre les papiers à la poubelle

Les 150 agents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) attendaient l'audit des relations de travail au sein de leur institution que le cabinet Technologia, spécialiste des risques psychosociaux, devait présenter lundi 4 mars aux représentants du personnel. Ils devront se contenter d'une synthèse édulcorée de 2 pages. 

La secrétaire générale Annie Podeur justifie cette censure : éviter que le contenu de ce rapport de 100 pages ne soit diffusé à l'extérieur. Explication officieuse, selon un haut fonctionnaire de la maison,

"il était exclu de diffuser tel quel l'audit, jugé trop accablant pour Annie Podeur et pour Jean-Paul Delevoye, le président du Conseil."

Et la dissolution de cette inutile institution, pour quand est-ce ?

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9 commentaires

  1. Et les 150 agents? vont-ils se contenter de cette réponse? surtout si l’audit est accablant, les relations de travail de cette institution ne doivent pas en rester là!

  2. C’est vrai, quoi, le CESE est une petite organisation privée et ses affaire interne, qui n’ont aucune importance, n’ont pas à être divulguées au peuple français, et en tout cas par aux 83% de français qui veulent virer hollande et ses comparses, peut-être seulement aux 17% qui, d’après les sondages, l’adulent.
    Le président ukrainien devait avoir plus de citoyens pour lui …

  3. Je propose de ne garder que le rapport et de jeter tout le CESE à la poubelle !

  4. @Duport
    garder le rapport ET nos 700 000 pétitions !
    Quand je pense à tout le mal que se sont donné les bénévoles du Chesnay…
    Et d’ailleurs, pourquoi le KGB, pardon, la police versaillaise, n’a pas demandé à consulter directement la liste des 700 000 signataires ?

  5. Oui, enfin les brefs extraits diffusés dans l’Express semblent surtout indiquer, chez les fonctionnaires du Conseil, un déficit de poupougnage et un accès aigü de bobologie.
    “Les agents ont conscience d’avoir des conditions d’emploi et de travail plutôt satisfaisantes en théorie.”
    Waouh ! Pour qu’un rapport sur les conditions de travail dans la fonction publique, basé sur les déclarations des fonctionnaires eux-mêmes, admette que les conditions de travail sont plutôt satisfaisantes, il faut vraiment qu’elles soient… exceptionnellement confortables.
    “Les agents jugent que la politique de gestion et de pilotage insufflée par la direction a conduit à développer un environnement professionnel anxiogène (…) Ils ont perdu confiance dans l’institution car les valeurs humaines de partage et de dialogue ont, selon eux, pratiquement disparu.”
    Quel drame ! Manque de valeurs, anxiogène… tout le vocabulaire des chouineurs professionnels. Nous sommes dans l’Angleterre de Dickens, pour ne pas dire celle de Thatcher. La preuve : les fonctionnaires se sentent “dépossédés” parce que des défilés de mode sont organisés dans leur bâtiment.
    Je crois qu’on se fout de notre gueule. Je t’en foutrai, moi, de la “souffrance au travail”…
    Il est payé combien, le cabinet Technologia, pour demander aux agents si louer le palais d’Iéna pour des défilés de mode ne leur procurerait pas, par hasard, une insupportable souffrance psychologique ?

  6. Pour dissoudre le CESE, il faut malheureusement amender notre Constitution : autant dire qu’il est insubmersible, hélas.

  7. @ID
    Il ne sert à rien de garder les 700 000 pétitions car elles ne peuvent servir à rien.
    Si le CESE est à la poubelle à qui les présenter ?
    A l’État ? Ce serait valable dans une démocratie !
    A la justice ? Ce serait valable dans un État de droit !
    En Monarchie on aurait pu les glisser dans un cahier de doléances mais dans leur système pourri de gouvernement totalitaire basée sur la sélection des ordures et l’élitisme des pires, elles ne peuvent servir à rien !

  8. Les pôvres petiots ! Vite, créons une cellule de soutien psychologique pour les soulager de ces abominables souffrances !
    Marchenoir a raison, on se fout vraiment de notre gueule !

  9. traduction : il faut surtout protèger les habituels parasitaires et prébendiers qui coutent chers à entretenir sans rien glander d’utiles .
    150 clampins qui vivent sur vos impots , une officine inutile qui sert à faire carrière pour les pourris gros fonctionnaires adeptes de chaises musicales lucratives ,
    tout ca pour 2 pages de blabla ,et 750 000 personnes dont les demandes sont jetées à la poubelle afin de ne pas déranger les prébendiers qui voient croient en servage public avec leur non-service public tout juste tolèrés d’exiter pour leurs impots .
    En France on a 3 millions de fonctionnaires en trop par rapport au nombre de fonctionnaires en allemagne et angleterre !

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