Le déficit du budget de l'Etat français a plus que doublé en douze mois, atteignant 109 milliards d'euros au 31 juillet contre 51,4 milliards un an plus tôt.
Au 31 juillet, les recettes du budget général de l'Etat s'établissent ainsi à seulement 133,8 milliards d'euros, contre 175 milliards à la même date en 2008, soit une baisse de 23,5%. Les recettes fiscales nettes accusent une baisse de 37,5 milliards sur un an, dont 11 milliards de manque à gagner liés aux mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance.
Quant aux dépenses totales de l'Etat (budget général et prélèvements sur recettes), elles progressent de 5,3% sur un an, atteignant fin juillet 215,2 milliards d'euros contre 204,4 milliards un an plus tôt.
jano
Heureusement qu’ils ont inventé l’euro, car 215 milliards d’euros, en Francs cela commence à peser! A part cela Madame la Marquise…
HB
1- Ils vont bientôt nous sortir les nouveaux euros: 1 nouvel euros pour 100 anciens euros!
2- Comme quoi on peut avoir une mentalité de petit chef comptable et être un très mauvais gestionnaire…et être locataire d’un magnifique palais!
vapincum
Les libéraux mènent une politique de lutte des classes en favorisant les plus riches (paquet fiscal, suppression de la TVA pour les restaurateurs,de la taxe professionnelle,etc)pendant que les plus pauvres doivent se serrer toujours plus la ceinture. Et dire que ce sont les catholiques qui constituent le pilier électoral de ce gouvernement !
gc
Ce gouvernement a quand même réussi l’EXPLOIT, en période de crise, d’augmenter les dépenses de l’Etat de 5,3%! Mais où il est, le Sarko ? Qui est-ce qui va expliquer au Sarko qu’on est en crise ?
Mais non, tout est normal: Ils préservent juste leurs sinécures, les places des copains.
Ethos
@ VAPINCUM
Croyez-vous que les catholiques soient réellement le pilier électoral de ce gouvernement ?
PG
@ Vapincum
Si Sarkozy était un vrai libéral, il aurait baissé les impôts et les charges, diminué le périmètre d’intervention de l’Etat et donc le montant de son budget et le nombre de fonctionnaires, laissé les banques imprudentes tomber en faillite, et les grandes entreprises se sauver seules, favorisé les PME par des dispenses de charges et d’impôts, etc….
Or il a fait tout le contraire. Sarkozy est un libéral au sens politique français, c’est à dire un homme qui représente les grands lobbys technocratiques, lesquels sont étatistes par définition. Sans les pouvoirs étatiques dont ils se sont arrogé le monopole et le contrôle, ils ne seraient rien : quand ils parlent de libéralisme, il s’agit de leurs privilèges
Rien de libéral et de démocratique dans cela, puisque le peuple, les vraies élites et les corps sociaux en sont exclus.
AncillaDomini
Bof… Qui croit encore que l’UMP a jamais eu un autre objectif que celui de conserver l’Elysée ?
Ce parti n’a jamais eu de programme, sa politique ratisse à droite comme à gauche, ses affiliés et autres traîtres-ralliés aussi… Le clientélisme permanent n’a pas d’autre but que celui de ménager à peu près la chèvre et le chou pour rester en place aux prochaines élections.
Qu’importe la crise ? Le prochain objectif, ce n’est pas le redressement économique : c’est 2012.