La Cour d'appel de Paris vient de confirmer la mise en liberté conditionnelle de Max Frérot, ex-membre d'Action Directe. En 1992, il avait été condamné à la perpétuité pour un attentat qui avait tué un policier. Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat policier Synergie officiers, déclare :
"Nous sommes malheureusement habitués à ce que la perpétuité n'ait plus de valeur. Il y a un sentiment d'impunité vis-à-vis d'un acte terroriste qui a causé une victime policière à l'époque et qu'on ne peut pas excuser.
Cela peut inciter ceux qui sont prêts à utiliser la violence contre les forces de l'ordre à passer à l'action. Aujourd'hui, il est de bon ton de tirer sur des policiers, comme on l'a d'ailleurs vu à Villiers-le-Bel."
Exupéry
Oui, pourtant ceux prêts à tuer des policiers sont nettement plus nombreux qu’en 1992, et leur arsenal considérablement plus impressionnant…
L’explication générale de ce paradoxe est simple : Culture de mort = (aussi) culture suicidaire.
frédéric
il faudrait mettre dans la loi française,
“jusqu’à mort s”en suive”, ou “jusqu’au décès du prévenu”
les peines incompressible ne sont pas assez restrictives.
Jacques
en fait il existe un seul cas de perpétuité “réelle”, c’est dans le cas de torture et actes de barbaries et meurtres sur un mineur de 15 ans, mais même là ce n’est pas appliqué (il y a quelques cas c’est tout). Sinon pour le reste , il y a le système des crédits de remise de peine
Maxou
Un seul nom : Maurice Papon
[MP n’a pas été condamné à perpétuité. Commentaire hors-sujet. MJ]