Lu dans Le Parisien :
« La langue française va mal. Étouffée par l’anglo-américain, elle voit désormais son usage même évincé par celui-ci. Confrontée à cette invasion, notre mémoire renvoie en écho un passé douloureux de soumission et d’oubli de soi. Une majorité capitulatrice plaidera le réalisme, hermétique aux cris sourds d’une identité enchaînée par une pseudo-langue universelle en réalité servante d’un maître particulier. Le français outragé, le français brisé, le français martyrisé. Mais le français rendu à la dignité si, monsieur le président, vous choisissez de suivre enfin la trace laissée par l’esprit de résistance.
Il est demandé au chef de l’Etat, premier contributeur à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), de montrer l’exemple :
1) en renonçant à l’emploi de l’anglo-américain à l’étranger, quand le français demeure l’une des deux premières langues d’usage d’une majorité d’organes internationaux ; en renonçant à l’utilisation de l’anglo-américain en France même, décourageant ainsi nos visiteurs de pratiquer une langue désertée par ses locuteurs naturels.
2) en renforçant par une loi le dispositif linguistique présent en en rendant notamment l’application contraignante ; en rappelant aux autorités judiciaires leur pouvoir de poursuivre les contrevenants ; en rappelant les préfets à leur obligation de contrôle de légalité pour les collectivités en infraction.
3) en interrompant la marche suicidaire vers l’intronisation de la langue anglo-américaine comme seconde langue officielle de la nation ; ainsi devrez-vous mettre un terme au projet sacrilège prétendant dispenser dans les établissements scolaires des cours de matières générales en anglo-américain. […]
C.B.
Taux de francophones en France: 100% sur la carte; ah bon? Entre 90 et 100%? Je n’en suis même pas sûre…
Et dire qu’entre Jules Ferry et 1914 l’école publique avait su faire parler et écrire tous les jeunes habitants de France, dont pourtant un nombre non-négligeable ne parlait pas un mot de français à la maison, mais des patois (pas forcément proches du français) différents d’une région à l’autre. Et cela, dans des classes qui avaient rarement moins de quarante élèves (si on veut être très pessimiste, on peut considérer qu’il s’agit du nombre des inscrits et tabler sur un absentéisme de l’ordre de 20 à 25%), donc au moins aussi “lourdes” qu’aujourd’hui.
Faliocha
L’anglo-américain, certes…mais l’arabe? Dans nos banlieues et villes périphériques (du Nord, de Picardie, des Bouches-du-Rhone ou de Lyon, et j’en passe…), les enfants français blancs s’injurient maintenant -même entre eux- en arabe, langue de la majorité. contre cette colonisation-là, personne ne fait rien ! Et les plus âgés, ceux de la génération 30 à 40 ans, parlent français certes, mais avec un accent arabe de plus en plus prononcé (voir les interviouves des Gilets Jaunes par Vincent Lapierre par exemple). Et pourtant ce sont ceux qui défendent leur pays !
C.B.
Désolée ” Callet 20 juin 2019, 12 h 33 min ” que vous ayez pu être blessé(e?) par mon emploi de “patois”, que j’utilisais comme équivalent de “dialecte” ou “langue régionale” et non au sens, effectivement péjoratif, de jargon, charabia ou baragouin. Nos familles ne nous ont malheureusement pas transmis la totalité de ce qu’elles savaient exprimer dans ce qu’elles nommaient pour les unes “patois solognot” ou pour d’autres “patois poitevin” ou “patois saintongeais”.
Chantal de Thoury
Et imposer une charte zux realisateurs de feuilletons et series francaises a la television de prendre des chansons francaises a la place de leurs chansons en anglais comme theme de la Serie (-je pense a Alix Neverď notamment et toutes les series Francaises.
La répétition continue des thèmes musicaux de films francais systematiquement en Anglo-americain est extrêmement préjudiciable à la conservation du Francais dans le Cerveau des générations futures de notre Pays.
J’ai pris l’habitude depuis une quinzaine d’années de reprendre en Francais comme nos cousins de la Nouvelle France (Quebec) les anglissismes introduits dans le langage courant,
exemple, je dis dominicaine a la place de week end
J’ecris Fleureter (fleur’ter) a la place de flirter ( verbe qui nous a ete piqué par les anglais normands)
Ils nous ont aussi piqué du vieux francais detorber qui veut dire gener, deranger pour le transformer en disturb.(dans le Nivernais le mot detorbe et le verbe detorber qui sont employés courrament)
Je preferre dire courriel plutôt que mel dont la prononciation n’est pas differenciee de mail bien que mel soit l’abreviation de message electronique
Ah…j’ai de plus en plus horreur des sigles et des abréviations.
Je préfère dire superbe plutôt que super
Dire cette femme a une superbe allure que elle a un super look ou bien elle est belle , surtout que beau et belle ont une consonance verbale agréable.
N’oublions jamais que notre langue même parlée parfois rudement est une langue belle et douce et harmonieuse à entendre.
Cette constatation n’est pas de moi mais d’amis anglais et allemands.
Nous Français ne nous en rendons pas compte
Je fais vraiment de plus en plus l’effort de me débarrasser des mots anglo-americains que par mimetisme inconscient j’avais fini par intégrer dans mon vocabulaire et de plus en plus je joue l’incomprehension avec ma descendance qui a encore augmenté avec deux naissances. Cela les forcent a faire un effort pour me traduire des mots qu’ils ne savent pas que je connais. Jouer les idiotes est souvent une bonne méthode dans certains cas.
Esteban
Commençons déjà par éradiquer toutes les enseignes ou “logos” anglophones qui pullulent partout en France sans nécessité, tant dans les commerces que dans les entreprises, ce par démagogie et par snobisme !