Dans le dernier numéro de Monde & Vie, Jeanne Smits interroge longuement Philippe de Villiers à propos de la création de 2 parcs du Puy du Fou en Russie et en Crimée. Des parcs qui évoqueront l'histoire de la Russie, toute l'Histoire, avec ses hauts et ses bas, y compris l'horreur soviétique, comme le Puy du Fou Venbée évoque l'horreur révolutionnaire. C'est Philippe de Villiers qui s'attelle à la rédaction du scénario. Voici juste la fin de cet entretien :
"L’artiste Philippe de Villiers laissera finalement sur le monde une marque bien plus grande que celle d’un politique, d’un Mitterrand, d’un Chirac ou d’un Hollande. Le combat aujourd’hui doit-il être culturel avant que d’être politique?
Il doit être métapolitique, c’est-à-dire non pas de l’ordre électoral, mais de l’ordre des valeurs. Aujourd’hui, la politique est morte en France et en Europe, parce qu’il n’y a plus de politique. C’est à dire que la politique est vide, elle est devenue une logique purement gestionnaire. Les nations ont perdu leur souveraineté, donc il n’y a plus de politique. Et en même temps, l’organisme politique qui a été construit à la place des nations, l’Europe, est un organisme qui se veut apolitique. Donc la vraie politique aujourd’hui, c’est ce qui bouscule le mode des idées, ou qui l’ordonne, ou qui lui donne un sens. Et donc, faire de la culture, c’est faire de la vraie politique, de la haute politique, et non pas de la basse politique."