Après un numéro de la revue Les Epées consacrée à ce sujet, puis l’humeur de La Nef de septembre, Jean-Pierre Maugendre réagit dans Présent de demain. Extraits :
"[J]‘écris que le peuple chrétien « a vocation à être le sel de la terre » ; […] « la première raison d‘être du communautarisme c’est d‘éviter au sel de s’affadir » et que « les structures communautaires… ne sont pas des ghettos mais des espaces de ressourcement, de repos, de réflexion, de formation mais aussi d’accueil et de conversion, dans l’amitié catholique et l’espérance française ». […]
[C]e qui est en jeu […] c’est tout simplement le salut des âmes. […] Qui osera nier que dans la société moderne livrée à tous vents de doctrine, où règnent en maître l’hédonisme et le culte du moi, bien des âmes sont emportées dans ce tourbillon et renoncent à la vie de la grâce comme à l’imitation du Christ qui est la vocation du baptisé ? […]
Or, si l’Eglise est une société de personnes, une nation est, elle, constituée de familles […]. La famille est la première communauté catholique où se transmet naturellement la grâce surnaturelle de la foi et où s’acquièrent les vertus naturelles qui permettent à chaque enfant, devenu adulte, de se conduire conformément à sa dignité d’homme et de chrétien."