Une famille de neuf enfants a quitté l’Allemagne pour les Etats-Unis en 2008 afin d’élever ses enfants à la maison, ce qui est impossible en Allemagne où l’école à la maison est punie de graves sanctions pénales. Le père de famille, Uwe Romeike, explique :
“Nous sommes venus ici en 2008 parce que nous étions persécutés par des amendes élevées et menacés d’une peine de prison et de la perte de la garde de nos enfants”. “La police a emmené nos enfants à l’école et c’était une situation insupportable pour nous de rester là.
Bien qu’elle ait obtenu l’asile dans le Tennessee, la famille Romeike a dû mener une bataille juridique acharnée pour rester aux États-Unis, notamment en luttant contre les tentatives d’expulsion de l’administration Obama.
Après avoir perdu leur appel devant la Cour suprême des États-Unis en 2014, ils ont finalement bénéficié d’un répit lorsque le ministère américain de la sécurité intérieure a reporté l’examen de leur dossier, leur permettant de rester dans le Tennessee.
Cependant, ce mois-ci, après neuf ans de vie normale aux États-Unis malgré leur statut de non-citoyens, les Romeike ont eu une mauvaise surprise : un agent de l’immigration leur aurait demandé d’obtenir des passeports et de retourner en Allemagne, où ils risquent d’être condamnés à des sanctions pénales.
Aujourd’hui, les législateurs américains interviennent pour tenter d’empêcher l’expulsion de la famille. Le Congrès étudie un projet de loi visant à protéger cette famille allemande.
Selon la Homeschool Legal Defense Association (HSLDA), qui a lancé une pétition pour aider les Romeike à rester aux États-Unis et dont les avocats travaillent à empêcher l’expulsion, les législateurs du Congrès américain envisagent un projet de loi visant à “accorder aux Romeike un statut permanent de résidents légaux, avec la possibilité d’accéder à la citoyenneté américaine”.
La représentante républicaine du Tennessee, Diana Harshbarger, a présenté cette mesure, HR 5423, le 12 septembre. La commission judiciaire de la Chambre des représentants examine actuellement la proposition de loi. Pour que le projet de loi offre aux Romeike le répit tant espéré, il doit être adopté par la Chambre et le Sénat, puis signé par le président Biden.
EtiennedeVignolles
Quel courage… !
Et c’est là où l’on mesure toute l’étendu des “principes démocratiques” en vigueur dans nos états socialistes…
Gaudete
finalement le gouvernement actuel de l’Allemagne n’est pas très loin des nazis