Le texte avait été introduit par l’opposition dans la loi d’orientation budgétaire adoptée en janvier, mais le président Luis Inacio da Silva y avait opposé son veto.
En vertu de la Constitution brésilienne, le veto de Lula a été soumis au vote du Congrès brésilien et il a été renversé par 339 voix contre 107 à la chambre basse, et 47 voix contre 23 à la chambre haute. Mardi 28 mai 2024, le Congrès brésilien a adopté un article interdisant à l’État de financer des activités liées à l’avortement ou encore à la chirurgie de réassignation sexuelle sur des mineurs.
Le texte interdit à l’État de dépenser de l’argent public pour financer ou promouvoir des « opérations de changement de sexe sur des mineurs » et « des avortements dans des cas non autorisés par la loi ». Au Brésil, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, de risque pour la mère ou de problèmes avec le fœtus.
Le texte empêche également de financer des initiatives visant à « faire disparaître le concept de la famille traditionnelle » ou incitant à l’occupation de terres privées. Il stipule enfin que l’État ne peut financer de projets visant à « influencer les enfants et les adolescents, de l’école maternelle au lycée », en leur présentant « des options sexuelles différentes de leur sexe biologique ».
Pitoune
Résultat du match :
BRESIL : 5 FRANCE : 0
Thibaud
La Ve République est vraiment le pire régime de l’histoire. Même les Camarillas sud-américaines sont plus démocratiques