L’ECLJ annonce la publication d’un nouvel ouvrage de référence sur l’histoire du Programme de reproduction humaine, ou comment l’OMS a tout fait pour limiter la démographie mondiale.
Publié par l’Harmattan et écrit par le chercheur associé, Louis-Marie Bonneau, sous la direction de Grégor Puppinck, il s’agit de la première étude historique complète sur le plus grand programme de l’ONU visant à limiter et contrôler la croissance de la population mondiale.
Paul R. Ehrlich a publié en 1968 le best-seller “La bombe démographique” (The Population Bomb). La thèse catastrophiste de ce livre était que la croissance de la population mondiale conduirait à une famine dans les années 70 et 80, entraînant la mort de centaines de millions de personnes et à l’effondrement de l’humanité dans une guerre thermonucléaire… à moins que des mesures drastiques ne fussent prises pour limiter la croissance de la population.
Le « Programme de reproduction humaine » (Human Reproduction Programme, HRP) fut la réponse de l’ONU à cette soi-disant menace démographique.
Pendant plus de cinq décennies, le HRP a pris des mesures pour mettre au point des abortifs et des contraceptifs, dont plusieurs sont largement utilisés aujourd’hui, tout en promouvant ces produits sous un discours de progrès pour les femmes et les droits de l’homme.
Le HRP a commencé ses activités avec des millions de dollars provenant des pays occidentaux et de puissantes fondations privées (Ford, IPPF…), en tant qu’autorité scientifique mondiale. Le programme a produit de nombreuses lignes directrices et guides pour influencer les politiques publiques en matière de « santé sexuelle et reproductive ». Il a largement contribué au développement de différentes méthodes contraceptives et abortives utilisées aujourd’hui, comme la pilule du lendemain, les dispositifs intra-utérins, les produits stérilisants et l’avortement médicamenteux par mifépristone et misoprostol. Il a aussi travaillé au développement de produits qui, aujourd’hui, ne sont pas encore sur le marché, comme les vaccins contraceptifs. Le HRP a ainsi joué un rôle clé dans le développement de ces méthodes et pour leur acceptabilité sociale.
Depuis les années 2010, alors que les financements privés ont pris le pas sur les financements étatiques, le HRP a progressivement abandonné ses activités scientifiques pour se concentrer davantage sur les questions de liberté sexuelle. L’ECLJ expliquait il y a 2 ans, comment le HRP promouvait l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse. Il continue aujourd’hui encore, de faire des recommandations aux pays qui les reçoivent avec l’autorité scientifique de l’OMS.
Ce livre, rédigé à partir de témoignages et de documents officiels, révèle l’importance de ce programme de reproduction.