Lu sur le blog d'Albert Barrois :
"on assistera peut-être bientôt à un tournant historique dans la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires (CSE) humaines en Europe. Il y a une dizaine de jours la Cour de justice de l'Union européenne a rendu public un avis de son procureur Yves Bot. Au premier abord cet avis est très technique et se contente de dire qu'on ne peut pas déposer un brevet sur l'utilisation des CSE en Europe. Mais la raison invoquée fait l'effet d'une bombe. Je cite ce qu'écrit Nature dans sa section d'actualités : […] Le juge (il est en réalité procureur) a conclu le 10 mars que même si cela n'implique pas la destruction directe d'embryon, les techniques qui exploitent les lignées de CSE ne peuvent pas faire l'objet d'un brevet parce que cela se rapproche d'une utilisation industrielle des embryons humains et serait contraire à l'éthique et la politique publique […]
Nature raconte ensuite longuement les circonstances ayant conduit à cet avis du procureur Yves Bot. Je rapporterai ces détails dès que possible. En attendant, et puisque la nouvelle est passée complètement inaperçue en France en plein débat sur la bioéthique, il fallait que cela soit rapporté car ce pourrait être tout simplement le début de la fin pour la recherche sur les CSE en Europe… Les treize juges de la CEJ rendront leur avis dans les deux mois et selon le commentaire d'un lecteur de Nature, cet avis aura force de loi."
En attendant, la mobilisation spirituelle est lancée dans l'attente du passage le 5 avril du projet de loi bioéthique au Sénat.
lamarf
indisponibilité du corps humain ? C’est du niveau première année de droit ça. Ils ont mis le temps à s’en apercevoir.
Sancenay
Cet avis si parfaitement motivé serait en effet une nouvelle et une “avancée” tout à fait cruciale contre la réification de l’homme par l’homme et, partant, contre la barbarie.
Fasse le Ciel que cet avis du Procureur Yves Bot soit définitivement suivi d’effet.
BT
Redoublons nos jeûnes, prières et sacrifices… Les 2 mois qui viennent sont cruciaux pour la culture de vie. Suivons le chemin tracé par Jésus et si bien actualisé par Jean-Paul II.
RL
Pour une fois qu’un diktat de Bruxelles va dans le bon sens