Philippe Ariño, ayant lui-même des tendances homosexuelles, a publié un ouvrage que nous résume Nouvelles de France. Extraits :
"[…] Très vite, l’auteur met les choses au clair, rappelant que « la
seule chose qui existe dans l’homosexualité, c’est le désir homosexuel.
Il est une donnée physiologique indéniable, qui s’impose à l’individu
qui la ressent sans qu’il l’ait a priori choisie. » En effet, « ‘l’espèce
homosexuelle’, elle, n’existe pas. Le monde ne se divise pas, comme on
essaie de nous le faire croire aujourd’hui,entre ‘les homos’ d’un côté
et ‘les hétéros’ de l’autre; il ne se partage qu’entre hommes et femmes
(la seule division fondatrice de la vie humaine, c’est la différence des
sexes). On n’est jamais pleinement homosexuel. On ne se réduit pas à
son orientation sexuelle du moment, même durable: la sexualité est un
chemin évolutif et complexe (…). » Le couple homosexuel n’est donc
pas la donnée sur laquelle il faut se pencher, car elle est beaucoup
trop réductrice : voilà pourquoi le débat doit être recentré sur le
désir homosexuel.Après avoir défini de façon claire et précise ce qu’est le désir
homosexuel, Philippe Ariño analyse ses caractéristiques, qu’il divise en
sept catégories :1) Désir homosexuel en tant que désir de viol, voire signe d’un viol réel :
le désir du viol étant lié à une sexualité blessée, à un effondrement
identitaire peut conduire à une certaine recherche de violence. La haine
de soi-même (de son propre sexe biologique), ou du moins la
non-acceptation de soi-même caractéristique de l’homosexualité est
d’ailleurs homophobe, par stricte définition.
2) Désir homosexuel en tant que signe d’éloignement du Réel : la différence entre la simple réalité des couples homosexuels et ce que Philippe Ariño appelle « le réel humanisant » est démontrée. Ce « réel humanisant »,
c’est cette dynamique du respect des différences qui structurent la vie
(différence des espaces, des sexes, des générations, et entre l’humain
et le divin).
3) Désir homosexuel en tant que peur d’être unique : […] bien souvent, « le désir homosexuel est un désir fusionnel de division »
(l’exemple de frères jumeaux illustre cela, car ils forment une paire
divisée mais fusionnelle), impliquant une existence par le couple, et
non par l’individu en tant que tel : la nuance est de taille !
4) Désir homosexuel en tant que désir d’être objet : cette configuration du « devenir objet » est très présente dans la fantasmagorie et dans les discours des personnes homosexuelles.
5) Désir homosexuel en tant que désir de se prendre pour Dieu : l’éloignement du Réel et le refus de s’accepter finit par l’affirmation de soi comme Tout-Autre, comme Dieu.
6) Désir homosexuel en tant que
fusion, exact jumeau (en bassesse et en violence) du désir hétérosexuel,
mais différent du désir femme-homme aimant et du désir entre
célibataire consacré et Dieu. Ce
passage est sûrement l’un des plus importants du livre. Philippe
Ariño démonte complètement la notion commune d’hétérosexualité, en la
replaçant dans sa réalité historique. On y découvre que le sens originel
d’ « hétérosexuel » était équivalent à celui de « bisexuel » aujourd’hui, le glissement de sens s’étant subtilement opéré depuis la fin du XIXe siècle. Il cite Jonathan Katz, auteur d’un essai sur la question : « On
attribuait à ces hétérosexuels une disposition mentale appelée
‘hermaphrodisme psychique’. Les hétérosexuels éprouvaient une prétendue
attirance érotique masculine pour les femmes et féminine pour les
hommes. Ils ressentaient périodiquement du désir pour les deux sexes. »
En définitive, homosexualité et hétérosexualité sont tous deux une
absence de désir exclusif envers le sexe opposé. Face à ces deux écueils
idéologiques jumeaux mais que la dialectique contemporaine érige en
oppositions constitutives de la sexualité, Philippe Ariño propose la
notion de couple « homme-femme aimant », et de ce fait donne une direction entièrement nouvelle au débat actuel, une direction loin des oppositions idéologiques.
7) Désir homosexuel en tant qu’haine de soi, désir idolâtre (pour et contre lui-même) intrinsèquement homophobe : Philippe Ariño démystifie ce qu’est en réalité l’homophobie, « en
réalité une haine de soi (‘homo’ en grec, signifie ‘même’; et ‘phobie’
renvoie à la ‘peur’ ou à la ‘haine’) applicable aussi bien aux personnes
qui refoulent leur désir homosexuel (…) qu’aux personnes homosexuelles
dites ‘assumées’, qui pensent naïvement qu’une fois qu’elles ont fait
leur coming out et sont bien accueillies par leurs proches,
sont totalement à l’abri de la haine de soi et de la haine à l’égard de
leurs semblables d’orientation sexuelle. » Plus loin, il écrit : « l’homophobie
est l’autre nom du désir homosexuel, car le désir homosexuel est
intrinsèquement homophobe ; il dit une haine de soi qui s’est mutée en
‘orgueil’, en ‘identité’ et en ‘amour’, pour se cacher à elle-même son
‘horreur’. » […] Il conclut par un appel : « Il
est urgent qu’on ouvre les yeux d’une part sur la haine de soi que
traduit le désir homosexuel, et d’autre part sur le fait que cette haine
de soi dit les violences que s’infligent entre eux les femmes et les
hommes, et que les êtres humains imposent à Dieu, toutes ces divisions
qui ont fait qu’après, les personnes homosexuelles ne se sont pas
acceptées et aimées elles-mêmes. »
La deuxième partie se concentre sur la question : « que faire ? ».
Un des points intéressant est la comparaison entre la relation
homosexuelle et la relation femme-homme, dont il se dégage quatre
caractéristiques : les couples homosexuels sont moins solides, moins
ancrés dans le Réel (la différence des sexes), moins ouverts à la vie
car structurellement non-procréatifs, et… moins enthousiastes, signe
d’un manque de plénitude dans leur relation. [Lire la suite]"
Addendum 25/10 : Philippe Arino était mercredi matin l'invité de Radio Notre-Dame. Emission à réécouter ici. Il y dénonce notamment le terrorisme intellectuel que fait régner le lobby LGBT dans le milieu homosexuel.
bécassine
Que cette psychanalyse est compliquée, que de haines dans tous les sens! Où est l’amour dans tout cela? Mon Dieu, j’ai peur!
ludovic
A écouter sur Radio Notre Dame ce matin. Passionnant !!!
Cosaque
Retour à l”évidence : l’homsexualité est une maladie, une déviance…
Il faut les aider.
picasiPicasi
Maxence Van der Meersch a écrit , il y a fort longtemps , “Le masque de chair” un roman qui indique que le basculement d’un adolescent dans l’homosexualité peut se produire à la suite de la fréquentation d’êtres pervers..
A notre époque la mise en garde s’oblige à être DISCRETE .
Jean Theis
Ben, c’est d’un compliqué.
Ce serait étonnant qu’un tiers du quart fasse ces raisonnements.
Pierre 83
Il semble que l’émission avec
Philippe Ariño est A écouter sur Radio Notre Dame. Passionnant !!! comme le signale bécassine.
Pourriez créer un lien vers cette vidéo svp?
Merci.
Gisèle Miette
Ah oui ..bécassine … quand on explique la vérité qui est malheureusement le contraire du mensonge que l’on veut nous faire avaler … c’est de l”homophobie “”…
Mon Dieu ! comme les esprits sont dans les ténèbres !!
Lisez le petit livre écrit par le père Joseph Marie Verlinde : l’idéologie du gender .Ed le livre ouvert . Il est très explicite et en rien homophobe ..
Mon dieu comme je déteste ce mot qui fait partie de l’armement de la guerre des mots !
Gisèle
J’ai acheté le petit livre du père Verlinde . Il est plus facile à lire que celui de Elisabeth Montfort .
Il est d’un grand secours quand on veut comprendre .
Armement de la guerre des mots …exact !!
Mots qui n’exstaient pas dans le dico de mes enfants en 1996 .. mots dont le sens a été troqué . Manipulation des cerveaux = Endoctrinement .