… grâce, semble-t-il, à ses médecins traitants et à la Ligue des droits de l'Homme. Non que cette dernière soit opposée au meurtre légalisé, bien au contraire – la LDH est intervenue parce que le détenu en question avait demandé d'être euthanasié faute d'obtenir une place dans un centre de soins aux Pays-Bas. Autrement dit, ce détenu échappe à une peine de mort déguisée non en vertu du caractère sacré de la vie, ni même en vertu du fait qu'il soit loin d'être en fin de vie, mais au nom de la sacralisation des droits individuels.
La LDH pourrait se pencher à présent sur une récente étude révélant que 80% des patients que les médecins laissent mourir de faim et de soif en Belgique (ce que l'on appelle joliment l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation (AAH)) n'ont pas donné leur accord.