Et visiblement, les musulmans ne sont pas vraiment des modérés, comme on dit :
"Le journal Sud-Ouest, dans un article intitulé « Une foi à l’étroit », éclaire ses lecteurs sur la personnalité du président de l’association, le marocain Mohammed Habri. Une partie de la communauté musulmane bordelaise « lui reproche d’être dans la mouvance des salafistes », soit l’une des branches les plus radicales de l’islam. Toujours selon des membres de l’AMG (Association musulmane de la Gironde), Mohammed Habri dirigerait « une mosquée clandestine », située à son domicile, dont l’imam aurait été un « ancien prisonnier de Guantánamo » ! Notre consœur, Caroline Campagne, conclut son article de façon amère « en quittant les lieux, il faut se rechausser. Et seulement dire au revoir. Sans toucher un homme, si l’on est une femme ».
Pour nombre de bordelais, cette décision du diocèse est inacceptable. Selon nos informations, un collectif de catholiques serait d’ailleurs en train d’être créé. Interrogé par Infos-Bordeaux, un de ses membres (habitant dans le quartier du Grand-Parc) exprime son désarroi face à la décision du diocèse : « Nous avons assisté il y a quelque temps, avec notre communauté, à une conférence d’un musulman converti, Monsieur Joseph Fadel, nous décrivant toutes les souffrances des Chrétiens d’Orient. Et nous, nous devrions financer des salafistes ? Imaginez l’image que l’Occident renvoie à ces Chrétiens pour qui nous représentons un immense espoir…»."