…sont des fautes graves, dixit Benoît XVI :
"Le jugement éthique de l’Eglise sur le divorce et l’avortement est clair et bien connu: il s’agit de fautes graves (…) qui violent la dignité de la personne humaine, impliquent une profonde injustice dans les rapports humains et sociaux et offensent Dieu lui-même, garant du pacte conjugal et auteur de la vie".
"Le divorce et l’avortement sont des choix (…) qui mûrissent parfois dans des circonstances difficiles et dramatiques (…) et sont une source de profondes souffrances pour qui prend ces décisions. Ils touchent aussi des victimes innocentes: l’enfant à peine conçu et pas encore né, les enfants impliqués dans les divorces".
MJ
Xtophe
Je crois que c’est une erreur de reprendre cette dépêche telle quelle. Car on a l’impression que le Pape met sur le même plan le divorce et l’avortement (ce dont je doute ; mais n’ayant pas lu le texte du Saint-Père, je l’ignore).
Même si les deux actes encourent l’excommunication, le divorce est moins blâmable que l’avortement. D’un côté on viole un sacrement (dont plus personne ne perçoit le côté sacré), de l’autre on tue une vie innocente.
Je risque de ranimer le fameux débat sur le moindre mal, mais à choisir, je préfère un multi-divorcé comme Sarközy plutôt qu’un initiateur de la dépénalisation de l’avortement comme Chirac ou Veil.
[Justement non : l’un mène à l’autre. Le divorce fait partie intégrante de cette culture de mort car le divorce détruit la famille, autorise la polygamie “successive” et tend de façon plus ou moins inévitable vers la contraception puis l’avortement, prolongements de cet égoïsme moderne. MJ]
HB
à Xtophe,
La politique du moindre mal est un des moyens utilisés très intelligemment par les Révolutionnaires pour arriver systématiquement au but final qu’ils recherchent.
C’est une stratégie diaboliquement géniale, et d’une efficacité toute aussi diabolique.
En conséquence, si on a pas d’autres solutions apparentes que la solution du moindre mal, on s’abstient.
C’est pourquoi il ne fallait pas voter aux dernières présidentielles.
J’espère que les actes de Monsieur Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, vous convaincront de la justesse de ce raisonnement.
Ne rien faire dans ce cas est frustrant. Je vous le concède.
Mais les enjeux valent bien ce petit sacrifice.
Nous n’avons pas toujours les moyens d’action.
Ce n’est pas réellement grave.
Dieu y pourvoira. Il suffit d’y croire.
david
Malachie, au chapitre 3, « Je hais le divorce ! Je hais la séparation ! »
trahoir
En attendant de savoir si c’est péché ou pas les familles explosent partout. On en parle franchement en GB, à lire et à faire lire :
http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk/7331882.stm
Families in meltdown, judge says
Mr Justice Coleridge says action is needed to halt a “downward spiral”.
A senior family court judge has hit out at the government over what he says is an “epidemic” of family failure that will have “catastrophic” effects.
(…)
Mr Justice Coleridge said the collapse of family life is at a scale and severity that would have been unimaginable even 10 years ago.
‘Broken’ families
“What is certain is that almost all of society’s social ills can be traced directly to the collapse of the family life,” he said.
However, Mr Justice Coleridge, who heads family courts in the south west of England, did not criticise single parents directly.
“I am not saying every broken family produces dysfunctional children but I am saying that almost every dysfunctional child is the product of a broken family.