Benoît XVI à un groupe d'évêques brésiliens :
"L'Eglise ne cesse d'enseigner que le fondement de la famille réside dans le mariage et dans le plan de Dieu… Pour sa part, la société sécularisée néglige largement ce principe depuis la légalisation du divorce, conservant comme critère la subjectivité individuelle et le désir de concubiner… C'est ainsi que le nombre de mariages diminue puisque personne n'entend baser sa vie sur des bases aussi fragiles et inconstantes, et que celui des unions libres augmentent avec les divorces. Derrière cette fragilité se cache le drame de tant d'enfants privés de l'appui parental, victimes d'un malaise et de l'abandon, ce qui favorise le désordre social".
"L'Eglise ne peut rester indifférente devant séparations et divorces, face à la ruine des foyers, aux effets produits sur les enfants en matière d'éducation [Beaucoup d'enfants se sentent ainsi] orphelins ou bien se retrouvent avec trop de parents. Ceci a des effets dans le domaine relationnel et entraîne conflits ou états confusionnels, offrant à l'enfant un modèles altéré de famille, qui plus est précaire… La ferme conviction de l'Eglise est que l'affaiblissement de l'union des époux, mine la solidité de la famille chrétienne, espace de confiance, de don et de respect, de liberté et de formation. Malgré sa grande compréhension, l'Eglise ne peut reconnaître aux secondes unions la qualité des mariages initiaux. Ce sont des situations irrégulières et dangereuses qu'il convient de résoudre dans la fidélité au Christ, en recherchant l'aide d'un prêtre le moyen de sauver ce qui peut l'être".
Voilà qui répond à la récente propagande sur les divorcés-remariés.
CB
N’est-il pas curieux que ne soient jamais rendue publiques les études (qui, semble-t-il, existent) sur le coût social de la cohabitation, du divorce, … Car les conséquences connues (besoin d’un suivi psy, redoublement des enfants, …) a un coût!